Abstracts
Abstract
Background: The rise in mental health- and addiction (MHA)-related emergency department (ED) visits has been recognized as a contributing factor to ED crises and increasing healthcare costs. While prior research has centred largely on patients’ perspectives, limited attention has been given to healthcare providers’ (HCPs’) insights. This study specifically explores HCPs’ perceptions of why patients with MHA issues frequently present to EDs.
Methods: In this qualitative research, data collection involved semi-structured individual interviews. Thematic analysis approach was utilized in data analysis.
Results: Six HCPs from diverse disciplines participated in this qualitative study. Four major themes emerged from the data analysis: (a) social determinants of mental health (a housing crisis and financial problems); (b) structural barriers (overstimulation and not a priority in ED, inadequate knowledge and training among HCPs, lack of withdrawal management facilities, stigma from HCPs, shortages of HCPs); (c) suggestions for prevention (more funding/ resources and early childhood education); and (d) HCPs’ response to working with patients (making a difference and rewarding).
Conclusions: The study found that HCPs perceived low socioeconomic status and the limited availability of community mental health services and resources as key factors that contribute to frequent MHA-related ED visits. To understand the complex needs of individuals with MHA disorders better, all levels of government, community organizations, and HCPs, especially nurses, should collaborate to develop and implement effective interventions aimed at reducing frequent ED visits or returns related to MHA issues.
Keywords:
- Emergency department,
- mental health and addiction,
- frequent visits,
- healthcare providers
Résumé
Contexte : L’augmentation du taux de consultation des services d’urgence pour des problèmes de santé mentale et de toxicomanie (SMT) a été identifiée comme étant un facteur contribuant à la crise des services d’urgence (SU) et à l’augmentation des coûts des soins de santé. Bien que les recherches antérieures se soient largement intéressées au point de vue des patients, peu d’attention a été accordée au point de vue des prestataires de soins de santé (PSS). Cette recherche examine plus particulièrement les perceptions des prestataires de soins sur les raisons pour lesquelles les patients souffrant de problèmes SMT se présentent fréquemment aux urgences.
Méthodes : Cette étude qualitative s’est appuyée sur des entretiens individuels semi-structurés pour la collecte des données. Une approche d’analyse thématique a été adoptée pour l’analyse des données.
Résultats : Six PSS provenant de différentes spécialités ont participé à cette étude qualitative. Il ressort de l’analyse des données quatre thèmes principaux : (a) les déterminants sociaux de la santé mentale (crise du logement et problèmes financiers) ; (b) les obstacles structurels (surstimulation et absence de priorité dans les services d’urgence, lacunes dans les connaissances et la formation des PSS, faible nombre d’établissements de gestion du sevrage, stigmatisation par les PSS, pénurie de PSS) ; (c) des propositions de prévention (plus de financement/ressources et éducation de la petite enfance) et (d) la réaction des PSS au travail avec les patients (avoir un impact et valorisant).
Conclusions : Selon l’étude, les PSS estiment que le statut socio-économique faible et la disponibilité limitée des services et des ressources communautaires en matière de santé mentale sont des facteurs clés qui contribuent à la fréquence des visites aux urgences liées aux problèmes de SMT. Afin de mieux comprendre les besoins complexes des personnes souffrant de SMT, tous les niveaux de gouvernement, les organismes communautaires et les PSS, tout particulièrement le personnel infirmier, devraient collaborer à l’élaboration et à la mise en oeuvre d’interventions efficaces visant à réduire les visites fréquentes aux urgences ou les réadmissions liées à des problèmes de SMT.
Mots-clés :
- Service des urgences,
- santé mentale et toxicomanie,
- visites fréquentes,
- prestataires de soins de santé
Download the article in PDF to read it.
Download
Appendices
Biographical notes
Kristy Tang, BScN (University of Alberta), MN, and current PhD student (University of Saskatchewan), is committed to advancing Indigenous cultural safety education in urban acute care. With over seven years of healthcare experience, she has worked as a frontline nurse and Indigenous nurse educator.
Hua Li, RN, MPH, PhD, is an Associate Professor at the College of Nursing, University of Saskatchewan. Her research focuses on mental health and wellbeing across diverse populations.
Appendices
Notes biographiques
Kristy Tang, B.Sc.Inf. (Université de l’Alberta), M.Sc.Inf., et étudiante en doctorat (Université de la Saskatchewan), s’est engagée à faire progresser l’enseignement de la sécurité culturelle autochtone dans les soins aigus en milieu urbain. Avec plus de sept ans d’expérience dans le domaine de la santé, elle a travaillé comme infirmière de première ligne et comme infirmière éducatrice autochtone.
Hua Li, IA, M.Sc. en santé publique, Ph. D., est professeure agrégée au College of Nursing de l’Université de la Saskatchewan. Ses recherches portent sur la santé mentale et le bien-être de diverses populations.