Abstracts
Résumé
L’actualité fait état d’un certain engouement pour le développement du transport en commun dans la région de Québec. Que ce soit par le projet d’implantation du tramway, du trambus, ou encore par la construction d’un troisième lien permettant de lier plus directement le secteur historique de la ville de Lévis. Bien que ces projets cherchent à augmenter la part modale du transport en commun, aucune étude n’a encore formellement tenté de chiffrer ces impacts. La principale contribution de cet article est précisément de fournir une estimation de cet effet pour les personnes ayant pour destination le campus de l’Université Laval. À partir de données récoltées dans une enquête en ligne en 2015, l’article propose une méthodologie permettant de contrôler le biais de sélection, tout en liant les habitudes de déplacements aux caractéristiques des répondants, aux caractéristiques du milieu de vie et aux caractéristiques des déplacements. Le modèle déterministe est utilisé afin de simuler les impacts possibles des différents projets de transport en commun sur la base de scénarios liés aux gains de temps réalisés pour les déplacements et la densification du milieu bâti. L’analyse montre que le réseau structurant de transport en commun est le plus susceptible d’avoir un impact sur les comportements de mobilité, alors que le projet de troisième lien passant par la pointe de l’Île-d’Orléans est le projet avec l’impact le plus faible.
Mots-clés :
- Transport en commun,
- Troisième lien,
- Habitudes de déplacements,
- Choix modal,
- Université Laval,
- Analyse d’impact
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