TY - JOUR ID - 600790ar T1 - Dénatalité et avenir de la société québécoise A1 - Lux, André JO - Cahiers québécois de démographie VL - 8 IS - 2 SP - 47 EP - 69 SN - 0380-1721 Y1 - 1979 Y2 - 03/28/2024 8:35 a.m. PB - Association des démographes du Québec LA - FR AB - D’un côté, la nation québécoise serait menacée, sinon de s’éteindre, du moins de perdre de sa substance et dès lors de réduire encore son poids relatif sur l’échiquier canadien et nord-américain. De l’autre côté, les modèles macro-économiques d’inspiration néo-malthusienne semblent démontrer avec rigueur que l’arrêt de la croissance démographique fournit aux peuples des moyens matériels supplémentaires énormes pour améliorer leur niveau de vie et poursuivre plus efficacement leurs objectifs individuels et collectifs. Ce paradoxe n’est qu’apparent et traduit plutôt la complexité des phénomènes associés au vieillissement.On ne peut d’emblée qualifier tous les effets du vieillissement comme étant favorables ou défavorables, mais il est certain que le vieillissement d’une population nécessite des adaptations sociales. Il est couramment admis qu’une société déjà vieillie dispose de moins de souplesse pour procéder à des changements structurels. Le Québec a la chance de n’être qu’au début de ce phénomène et de disposer encore de la souplesse requise pour aménager progressivement ses structures et politiques.Aujourd’hui que les nations industrielles ont exercé leur ingéniosité en peuplant leurs territoires de populations souvent denses bénéficiant d’un niveau de vie aisé, elles font face au second volet du dilemme démographique, croître ou vieillir. Il faudra encore une fois beaucoup d’ingéniosité pour vieillir démographiquement sans vieillir en tant que civilisation, en tant que nation québécoise. DO - https://doi.org/10.7202/600790ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/600790ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/cqd/1979-v8-n2-cqd2428/600790ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -