Abstracts
RÉSUMÉ
La criminologie est une discipline thanatologique par vocation : l'homicide est sans doute le délit qui a inspiré le plus grand nombre de monographies et la peine capitale, la sanction qui a suscité les analyses les plus fouillées de ses effets et de ses démérites. On s'est peu intéressé en revanche aux risques de mortalité auxquels les délinquants eux-mêmes sont exposés. Dans cette étude, nous considérons la variété des facteurs qui prédisposent les délinquants à une mort précoce et la capacité des théories criminologiques de rendre compte des formes possibles que peut prendre un tel destin.
ABSTRACT
Large scale cohort studies suggest that offenders are more likely to experience premature death. We argue, in this paper, that strain, self-control and differential association theories would all predict higher fatality rates among offenders but rely on different processes in order to account for differential fatality outcomes. Whereas self-control theory would argue premature death among offenders to be unrelated to crime and accident-driven, strain theory would emphasize the significance of suicides and overdoses amongst causes of death. Both frameworks, however, construe death outcomes as individual morbidity patterns. Differential association theory's emphasis on co-offending effects would predict, however, fatality outcomes to incorporate a dis- tinctive crime-related occupational hazard component.
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