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Propositions sur l’intelligence est un essai portant sur l’événement de la pensée comme une convergence de plusieurs domaines appartenant au réel, notamment à l’histoire, à la logique et à l’univers matériel-énergétique. L’auteur fait valoir ce point en opposition aux discours ambiants techno-animistes et neuro-centristes qui réduisent la pensée à la technique et aux particules élémentaires. En articulant une critique sur les structures mythologiques coercitives d’une technopole en pleine expansion, ce texte tente de recadrer la notion d’intelligence à l’intérieur d’une condition humaine et animale. À partir de ce point, Propositions sur l’intelligence réfute les dérives post-humaines d’une culture militarisée et spectaculaire, en réaffirmant la capacité d’un individu à s’engager pleinement avec la forme de la relation qu’il entretient avec sa pensée.

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Dans ce texte, Grégory Chatonsky, déploie les possibilités discursives d’une installation exposée au Palais de Tokyo à Paris en été 2019. Partant de la situation critique de l’anthropocène, il développe une relation entre les réseaux de neurones de l’intelligence artificielle et l’extinction. Décrivant l’IA comme une volonté de préserver l’humanité au-delà de sa limite, la résurrection prend une signification qui n’est plus simplement théologique.

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La technologie a rapidement décalé les paramètres du possible, mais l’appareil instinctif intuitif de nos corps auto-orientés tribalistes et émotivement volatiles reste limité à une mentalité de troupeau.

Au cours des 15 prochaines années, l’interactivité vocale et subvocale deviendra accessible au grand public, et les interfaces cerveau-machine filtreront hors des laboratoires pour se glisser dans le cerveau des premiers adoptants.

Interfaces cerveau-machine (IMC) : que vont-elles changer? Cet essai est une exploration et une idéation de quelques-uns des problèmes éthiques potentiels de l’IMC à partir du printemps 2020.

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Aujourd’hui, les artistes interrogent à différents niveaux les enjeux de l’intelligence artificielle sur nos vies, poursuivant un thème en fait millénaire : l’effroi et la fascination face aux capacités des machines que produit l’humain.

Dans la continuation de l’art génératif des années 1960, les oeuvres utilisant l’intelligence artificielle aujourd’hui s’interrogent sur les enjeux actuels de ses sophistications algorithmiques : notamment la place du hasard que cette technologie implique et les espaces-temps infinis qu’elle produit, nous donnant à voir une multiplicité de mondes possibles. À travers l’analyse des oeuvres des artistes Hito Steyerl, Gregory Chatonsky et Trevor Paglen, Maud Maffei voit l’intelligence artificielle comme une sorte de cristal où les réels se démultiplient, s’imbriquent, se réverbèrent les uns sur les autres. Les réalités alternatives que ces artistes nous dévoilent dans notre présent peuvent nous aider à le comprendre, le penser, l’anticiper. Elles nous ramènent aussi aux forces les plus essentielles de l’intelligence humaine face à la machine : l’esprit critique et la capacité à changer les règles de tout système.

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Dans cet article, Arnaud Regnauld aborde la question de la création littéraire et de l’expérience esthétique à partir du roman de Richard Powers intitulé Galatea 2.2. Que se passerait-il en effet si une machine pouvait réellement produire une forme pertinente d’analyse littéraire et réussir à se faire passer pour un être humain? Au-delà des questions de connaissance et de cognition, s’il n’y avait pas de différence entre le cerveau humain et un réseau neuronal, qu’est-ce que cela signifierait en matière d’expérience esthétique? L’enjeu de cet article vise à déterminer les limites de la simulation. En d’autres termes, une machine est-elle susceptible de formuler un jugement esthétique selon une logique computationnelle fondée sur le calcul?