Abstracts
Résumé
Matière vivante et périssable, la nourriture a permis à des artistes comme Massimo Guerrera et Zoe Leonard de donner – littéralement et symboliquement – vie à leurs oeuvres. Ici, la nourriture se fait objet d’échanges relationnels et métaphore de l’entropie de notre existence charnelle.
L’autrice aborde le thème de l’alimentation en analysant des oeuvres où la nourriture constitue non seulement un matériau donnant corps à l’oeuvre d’art, mais aussi un outil de réflexion métaphorique sur la vie, la mort, le temps qui passe et la création d’affects. Elle interroge également les modalités d’exposition et de conservation de ce type d’oeuvre dans les musées, ainsi que les enjeux formels et conceptuels que cela peut soulever.