Abstracts
Résumé
Est-ce que l’art davantage que le politique peut faire des changements en termes de soin pour l’ensemble de la société ? Cette immense question que m’a posée la Chambre Blanche pour ce numéro d’Écosystème sur la thématique Soin/Care a nourri ma réflexion entre art et (micro) politique. Cet article déclinera une argumentation en six mouvements avec le concours de quatre oeuvres écosphériques exemplaires. Aussi inspirant l’art soit-il, le monstrueux défi de contrer l’anthropocène auquel est confrontée l’humanité nécessite une vision englobante, stimulante et créatrice telle que promue par le symbiocène (respect du vivant toutes espèces confondues) du philosophe environnementaliste Glenn Albrecht.
Mots-clés :
- Art,
- Soin/Care,
- Société,
- (Micro) politique,
- Art écosphérique,
- Anthropocène,
- Symbiocène,
- Glenn Albrecht,
- Vision
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Appendices
Note biographique
Chercheure indépendante, critique d’art (AICA Canada), essayiste, nouvelliste, poète et autoéditrice de textimages, Louise Boisclair développe une démarche transformationnelle, entre art et vie. Ses recherches interrogent l’expérience interactive, immersive, écosphérique et traumatique, alliant récit expérientiel, fragment, poésie, image et théorisation. Elle vit à Montréal, Québec.
Dans la foulée de son doctorat en études sémiotiques, UQAM 2013 (prix MAGG), et de son postdoctorat, UdeM 2014-2016 (bourse FRQSC), elle publie L’installation interactive (2015, prix PAES), Presses de l’Université du Québec, coll. « Esthétique ». Suivra sa récente trilogie « L’expérientiel » : Art immersif, affect et émotion (2019) ; Émersivité du corps en alerte (2020) ; Art écosphérique : de l’anthropocène… au symbiocène (2021), Paris : L’Harmattan, coll. « Mouvements des savoirs ». Membre de la rédaction d’Archée de 2007 à 2020, elle publiera aussi de nombreux articles dans des revues internationales d’art et de sémiotique et quelques chapitres de livres spécialisés. Au fil du temps, elle prononce plusieurs conférences au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Angleterre et en France, elle participe également à divers groupes de recherches (site : http://installationinteractive.blogspot.com) et se mérite de nombreux prix et bourses.
Pendant plusieurs années, Louise Boisclair pratiquera et enseignera la peinture gestuelle et le mandala ; réalisera un film expérimental Variations sur le hook up, un mémoire-création Variations sur le dépassement, le prototype d’un conte visuel interactif Variations sur Menamor et Coma ainsi que des images numériques. En 2012, elle participe à la recherche-création collective « Into the Midst » lors d’une résidence internationale du SenseLab à la Société des arts technologiques. Elle pratique et enseigne le tai-chi depuis 1985. Son autoédition rassemble cinq recueils de textimages : Caféine Transfert, roman-nouvelles, Sur l’écriture. Recherche-création de Caféine Transfert, essai et Les mots du Milieu, livre d’artiste, en 2019, puis, en 2021, La Petite fille à l’enfance violée et MOTAMAUX, de la douleur à la fureur de vivre, essai-témoignage. Sur sa table de travail mijotent un recueil de poésie, Les remous d’une rive à l’autre (titre de travail) et un essai poétique, La langue des sons, notes et gribouillis, oeuvres 1 à 23 (t. d. t.), à paraître en 2023.
Bibliographie
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