Abstracts
Résumé
L’histoire de L’École littéraire de Montréal (1895-1935) reste encore aujourd’hui largement tributaire de certains lieux communs que se sont transmis des générations d’historiens. Le présent article vise à reconsidérer certaines de ces idées reçues, à questionner les principaux mythes associés à l’École. Il remet en question notamment les supposées origines « tavernesques » du groupe, le fameux triomphe d’Émile Nelligan lors de la quatrième soirée publique, le tournant régionaliste annoncé par la revue Le Terroir de 1909 et l’indifférence qui plane au-dessus de sa troisième période d’activité dans les années 1920. Il propose ainsi une relecture de l’histoire de l’une des associations littéraires les plus importantes du début du xx e siècle au Québec.
Abstract
The history of L’École littéraire de Montréal (1895-1935) still relies on a certain number of clichés that have been passed on by historians for years. This article re-examines some of the commonplace ideas, and questions the myths related to L’École. It notably challenges the so-called “tavern” origins of the group, and Émile Nelligan’s triumph during the fourth public gathering. It disputes the regionalist orientation announced by the review Le Terroir in 1909, as well as the assumptions about the lack of interest for the group’s activities in the 1920’s. In short, this article revisits the history of one of Québec’s most important literary association of the beginning of the 20th century.
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