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Lors d'un atelier sur la technologie lithique de l'Arctique tenu à Copenhague en février 2001, il fut convenu que la prochaine rencontre aurait lieu à Saint-Pierre, officialisant ainsi l'entrée de Saint-Pierre et Miquelon dans la sphère de recherche préhistorique arctique. En effet, la découverte de vestiges paléoesquimaux à l'Anse à Henry fait non seulement de Saint-Pierre et Miquelon le site arctique le plus méridional connu, mais également l'unique site arctique en territoire français. Un tel symposium présentait une occasion exceptionnelle d'établir des liens de collaboration scientifique entre la France, plus spécifiquement Saint-Pierre et Miquelon, et le Canada; il offrait aussi la possibilité d'un rayonnement international qu'on ne pouvait négliger.

Ainsi, un comité constitué de Sylvie LeBlanc (Université de l'Alberta), Murielle Nagy (Études/Inuit/Studies) et Rosiane de Lizaraga (L'Arche, Musée-Archives de Saint-Pierre et Miquelon) a collaboré à l'organisation d'un symposium à St-Pierre et Miquelon qui eut lieu du 1er au 5 septembre 2002. Le thème du symposium était Architecture paléoesquimaude: état des connaissances. Il regroupait une vingtaine de spécialistes de la préhistoire arctique des pays suivants: Canada, Danemark (incluant le Groenland), États-Unis, Norvège, Suède et Russie.

Un tel projet nécessitait des appuis financiers importants et pour leur très grande générosité nous aimerions remercier les organismes suivants: le Ministère de la Culture et de la Communication de la France, le Ministère d'Outre-Mer de la France, la Direction Territoriale de la Jeunesse et des Sports, le Conseil Général de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon, le Département d'anthropologie de l'Université de l'Alberta, et J.R. Smallwood Foundation for Newfoundland and Labrador Studies.

À Saint-Pierre, nous avons grandement apprécié l'aide logistique du Service Loisirs Accueil, du Centre Culturel et du Francoforum. La liste des particuliers que nous souhaiterions remercier serait trop longue à énumérer ici, mais une gratitude toute particulière va à monsieur Jean-Louis Mounnier et à madame Annick Girardin (Direction Territoriale de la Jeunesse et des Sports), ainsi qu'à monsieur Jean-Hughes Detchéverry (Service Loisirs Accueil).

Enfin, il nous faut remercier tous les participants qui sont venus à Saint-Pierre et Miquelon (Claus Andreasen, Martin Appelt, Maria Hinnerson Berglund, Sheila Coulson, Eric Damkjar, Edward Eastaugh, John Erwin, Bjarne Grønnow, Sergey Gusev, Latonia Hartery, Jens Fog Jensen, Geneviève LeMoine, Brooke Milne, Tinna Møbjerg, Ulla Odgaard, Robert Park, Priscilla Renouf et Karen Ryan) ainsi que ceux qui ne purent y assister mais qui ont contribué à ce volume thématique de la revue Études/Inuit/Studies (Steven Cox, Pierre M. Desrosiers, James Helmer, Yves Labrèche, Daniel Odess, Claude Pinard, Noura Rahmani, Patricia Sutherland et Timothy Rast).