TY - JOUR ID - 029822ar T1 - Anaktuvuk Pass goes to town A1 - Blackman, Margaret JO - Études/Inuit/Studies VL - 32 IS - 1 SP - 107 EP - 115 SN - 0701-1008 Y1 - 2008 Y2 - 03/28/2024 4:17 a.m. PB - Association Inuksiutiit Katimajiit Inc. LA - EN AB - The Nunamiut of Anaktuvuk Pass, Alaska have been going to town, one way or another, even before they relinquished their nomadic life in 1949-1950 to become settled in a village 100 miles from the nearest road and 250 miles from Fairbanks. Some years before they ever set foot in town, a few had credit accounts at the city’s Northern Commercial Company. In the mid-1950s a few village men were recruited as human subjects for cold adaptation experiments carried out at Ladd AFB outside of Fairbanks. This was their first plane ride and their first taste of city life. Medical emergencies—a flu epidemic, TB, and other illnesses that demanded medical treatment were the other ticket to Fairbanks in the 1950s, and then one typically had to wait to be flown out until the monthly mail plane came in. But by the 1960s the Native health care system saw to it that Anaktuvuk women came to town to deliver their babies in the hospital. Today Fairbanks is not only the doctor’s office but also the shopping mall and supermarket for outlying villages like Anaktuvuk Pass. It is many other things as well to the Nunamiut—site of the annual World Eskimo-Indian Olympics, the University of Alaska’s annual Festival of Native Arts, and the summer Tanana Valley Fair. It is Second Avenue with its string of dingy bars. This paper looks at more than 50 years of going to town, the significance of “town” in villagers’ lives, and the varied associations Fairbanks holds for the Nunamiut. AB - Voilà longtemps que d’une manière ou d’une autre, les Nunamiut d’Anaktuvuk Pass, Alaska, vont en ville et ce, avant même qu’ils n’aient abandonné, en 1949-1950, leur vie de nomades pour se sédentariser dans un village à 100 milles de la route la plus proche et à 250 milles de Fairbanks. Des années avant qu’ils ne mettent pied en ville, quelques-uns avait déjà des comptes créditeurs à la Northern Commercial Company. Au milieu des années cinquante, quelques hommes du village furent recrutés pour participer à des expériences d’adaptation au froid menées par le Ladd AFB dans les environs de Fairbanks. Ce fut leur premier vol en avion et leur première expérience de la vie citadine. Les urgences médicales —une épidémie de grippe, la tuberculose et d’autres maladies demandant soins médicaux— constituaient, dans les années cinquante, l’autre ticket pour la ville, et dans ce cas, il fallait habituellement attendre l’arrivée du vol mensuel pour pouvoir être transporté. Mais dès les années soixante, les services médicaux pour autochtones firent en sorte que les femmes d’Anaktuvuk venaient en ville pour accoucher à l’hôpital. Aujourd’hui, Fairbanks n’est pas seulement un cabinet médical, c’est aussi un centre commercial et un supermarché pour les villages isolés comme Anaktuvuk Pass. C’est encore beaucoup d’autres choses pour les Nunamiut —le site des jeux olympiques annuels eskimos-indiens, le festival des arts autochtones de l’Université d’Alaska à Fairbanks et la foire estivale de la vallée de la Tanana (Tanana Valley Fair). C’est la deuxième avenue avec sa succession de bars défraîchis. Cet article examine plus de 50 ans de voyages en ville, l’importance de la «ville» dans la vie des villageois et les associations variées que Fairbanks représente pour les Nunamiut. DO - https://doi.org/10.7202/029822ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/029822ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/etudinuit/2008-v32-n1-etudinuit2954/029822ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -