Thèses / Dissertations[Record]

The Inuvialuit of the Western Canadian Arctic have been both underrepresented and misrepresented in the annals of written history. The present study has sought to redress this gap both theoretically and methodologically through the process of undertaking a community-based archaeology project with the Inuvialuit. This study was formulated within a critical perspective, with a view to developing a localised critical theory suited to Inuvialuit worldviews and social needs. Methodologically, the project aimed to enfranchise Inuvialuit into the process of (re)telling their histories through the identification and (re)interpretation of Inuvialuit material culture. Inuvialuit elders superseded this task by situating their traditional objects in a rich tapestry of personal stories, experiences, and remembrances. They demonstrated how Inuvialuit approaches to the past are fundamentally different from western perspectives of linear history. The study explores the convergences and divergences between how the Inuvialuit past is portrayed by insiders and outsiders, and also suggests how such representations are constructed within present cultural and sociopolitical circumstances. Inuvialuit elders and community leaders asserted that their identities are constituted by their knowledge of a shared history and by their relationship to the land, and that these representations of the past are critical to understanding their present and to negotiating their future. The relationship developed over the course of this project between the Inuvialuit and archaeological communities has made strides towards both a critical Inuvialuit archaeology and towards the decolonizing of archaeological theory and practice in the Canadian north. Les Inuvialuit de l’Arctique de l’Ouest canadien ont été à la fois sous-représentés et mal représentés dans les annales de l’histoire écrite. Le présente étude essaye de redresser cet écart de façon théorique et méthodologique en entrepenant un projet archéologique en collaboration avec les Inuvialuit. L’étude a été formulée afin de développer une critique théorique locale accommodant la vision du monde et les besoin sociaux inuvialuit. Méthodologiquement, ce projet vise à affranchir les Inuvialuit en (re)racontant leurs histoires à travers l’identification et la (ré)interprétation de leur culture matérielle. Les aînés Inuvialuit entreprirent cette tâche en situant leurs objets traditionnels dans une riche tapisserie d’histoires personnelles, d’expériences et de souvenirs. Ils démontèrent comment les approches inuvialuit sur le passé sont fondamentalement différentes de l’histoire linéaire des perspectives occidentales. Cette étude explore les convergences et divergences dans la façon dont le passé des Inuvialuit est dépeint par eux-mêmes et par les étrangers, et suggère comment de telles représentations sont construites à l’intérieur de circonstances contemporaines culturelles et sociopolitiques. Les aînés et dirigeants des communautés inuvialuit font valoir que leurs identités sont constituées par leur connaissance d’une histoire commune et leur relation à leur territoire, et que ces représentations du passé sont critiques pour comprendre leur présent et négocier leur futur. La relation qui s’est développée au cours de ce projet entre les communautés inuvialuit et archéologiques a fait de grands progrès vers une archéologie inuvialuit et la décolonisation de la théorie et pratique archéologique dans le nord canadien. La présente étude porte sur l'intégration des Inuit du Nunavut (Canada) à leur société: 1) les valeurs auxquelles ils adhèrent et les normes qui orientent leur comportement, 2) leurs occupations sociales et économiques, 3) leurs interactions sociales et d'entraide 4) et les moyens dont ils disposent pour l'ensemble de ces fins. Nous voulons notamment saisir la manière dont ils font face aux difficultés rencontrées, principalement celles associées à divers problèmes sociaux (suicide, violence, abus d'alcool, etc.). Outre la sociologie de l'intégration sociale et des problèmes sociaux, la typologie de la rationalité de l'acteur (Boudon) et le concept de «fait social» (Durkheim) permettent de comprendre la logique d'action des individus, ainsi que les institutions sociales …