Abstracts
Résumé
Ce texte vise à décrire la fondation de la Maison St-Jacques d’après l’expérience et les souvenirs de son fondateur et premier directeur, M. Jacques Wilkins. Une brève présentation des origines de l’organisme et de sa première mission, soit accueillir et héberger des étudiants dans le besoin provenant du Cégep du Vieux Montréal, précède une exposition des difficultés rencontrées par les intervenants de la ressource à ses premières années. L’organisme ayant été confronté à une population différente que celle attendue et présentant des problèmes de santé mentale aigus, l’auteur montre les ajustements qui ont été faits par l’équipe de la Maison St-Jacques tant sur le plan des services offerts qu’à celui du financement de l’organisme au cours des premières années suivant sa fondation.
Mots-clés :
- Maison St-Jacques,
- Cégep du Vieux Montréal,
- fondation d’un organisme communautaire,
- ressources alternatives en santé mentale,
- antipsychiatrie
Abstract
This text describes the establishment of the Maison St-Jacques in the words of its founder and first director, Mr. Jacques Wilkins. A brief presentation of the origins of the organization and its first mission, i.e. to welcome and house students in need from the Cégep du Vieux Montréal, precedes a description of the difficulties encountered by the resources workers in its early years. As the organization was faced with a different population than the one expected—with acute mental health problems—, Mr. Wilkins outlines the adjustments made by the Maison St-Jacques team in terms of the services offered and the financing of the organization in the first years following its foundation.
Keywords:
- Maison St-Jacques,
- Cégep du Vieux Montréal,
- establishing a community organization,
- alternative resources in mental health,
- antipsychiatry
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Appendices
Remerciements
Je voudrais remercier les gens qui nous ont aidés au départ à créer cette maison.
D’abord, je pense à Jean Brien qui a tout fait dans cette maison. Il l’a aménagée. Il en a été le rigoureux responsable de la gestion. Il m’a accompagné pour faire de la représentation et obtenir des subventions. Avant de mourir, j’ai eu le temps de lui dire combien son apport a été majeur pour la création et la conduite de cette maison.
Yves Sanssouci, directeur des services aux étudiants au Cégep du Vieux-Montréal, a cru dans notre projet. Il nous a aidés à le documenter et l’a présenté au conseil d’administration du cégep.
L’équipe de la pastorale du Cégep du Vieux-Montréal qui a soutenu la maison dès le départ.
Le curé de la paroisse Saint-Jacques, l’abbé Gérard Bouchard, qui nous a aidés à trouver la maison du 1629, rue Saint-Hubert et qui a facilité son achat.
Jean-Claude Deschênes, alors directeur général de l’hôpital Saint-Luc, qui nous a appuyés en présentant nos revendications au ministère des Affaires sociales pour que nous obtenions nos premières subventions, ainsi que l’équipe du Centre de santé mentale communautaire de l’hôpital Saint-Luc qui nous a offert une collaboration intelligente et essentielle.
Fernand Parenteau, directeur de service au ministère des Affaires sociales, qui nous a guidés dans la présentation de nos services auprès du sous-ministre concerné et dans nos démarches pour obtenir la reconnaissance du ministère. Il a été exceptionnel. Un travail efficace et combien utile !
Les membres du conseil d’administration de la corporation de la Maison St-Jacques pour leur aide de tous les instants.
Une journaliste, Lizette Gervais, la première si je me souviens bien, qui nous a organisé plusieurs entrevues et facilité des reportages à des émissions d’affaires publiques à Radio-Canada et à Télé-Métropole. Elle a été d’un apport précieux pour nous faire connaître et nous donner l’occasion de présenter la réalité des jeunes aux prises avec des problèmes de santé mentale et laissés à eux-mêmes. Elle a contribué à établir notre crédibilité.
Georgette Borgia, jadis propriétaire du 1629, rue Saint-Hubert, qui nous a fait confiance et qui nous a vendu l’immeuble.
Surtout, les gens qui ont travaillé à la Maison. Nous leur devons tout.
Aussi, ceux et celles que nous appelions, maladroitement, les « pensionnaires ». Ils étaient et sont toujours le sens de cette maison.
Note biographique
Jacques Wilkins est le fondateur et le premier directeur de la Maison St-Jacques. Aujourd’hui retraité, il a oeuvré pendant plus de 25 ans en tant que conseiller et gestionnaire dans les secteurs de l’éducation, des services de santé et des services sociaux. Il a également travaillé plusieurs années au sein de la fonction publique et dans le milieu politique québécois comme porte-parole au Secrétariat du Conseil du trésor, sous-ministre adjoint au ministère de la Santé et des Services sociaux et directeur des communications au cabinet du premier ministre Bernard Landry.