Abstracts
RÉSUMÉ
L'auteur propose une réflexion autour de certains paradoxes auxquels a donné lieu l'évolution de l'histoire sociale au Québec depuis quelques décennies. Ces paradoxes ont trait aux éléments de continuité et de discontinuité par rapport à ce que l'histoire sociale voulait être à l'origine, à son caractère très spécialisé, à la grande fragmentation des thèmes et au déclin de la synthèse, au problème de raccordement entre micro et macrohistoire, au statut marginal de la réflexion critique et épistémologique, etc. Une grande partie de l'argumentation s'appuie sur une statistique des articles et notes de recherches publiés dans la RHAF entre 1962 et 1996.
L'auteur évoque les importants progrès réalisés au cours des dernières décennies. Il signale aussi des carences, des difficultés et des défis auxquels l'histoire sociale québécoise est présentement confrontée et il suggère quelques voies de réflexion pouvant conduire à une nouvelle prise de conscience et, peut-être, à une réorientation de certains aspects de la pratique historienne.
ABSTRACT
The author offers a reflection about some paradoxes to which the evolution of social history in Québec has given rise. These paradoxes pertain to the elements of continuity and discontinuity in regard to what social history intended to be at the outset, to its high level of specialization, to the fragmentation of the field as well as the waning of synthesis, the disconnexion between micro- and macro-history, the rather marginal status of epistemology, and so on. A substantial part of the argumentation draws on a quantitative survey of the articles and research notes published in the RHAF between 1962 and 1996.
The paper underlines major advances made in the last decades. It also points to some weaknesses, problems and challenges that social history in Québec is faced with. Lines of thoughts likely to spark a new consciousness, if not a reorientation of part of the field, are set forth.
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