Abstracts
Résumé
Nous pouvons dire qu’il existe une Isis égyptienne puis une Isis gréco-romaine, cette dernière se diffusant dans tout le bassin méditerranéen grâce à un réseau de fidèles et de prêtres très investis dans son culte. Pour accroître le succès de leur divinité, cette communauté n’hésite pas, à travers les textes gravés (les arétalogies) et l’iconographie, à la parer d’un « habillage » grec, en développant certains aspects esquissés dans la théologie pharaonique, mais avec une sensibilité hellénistique, susceptible de toucher un plus large public. Tel est le cas des rapports entre Isis et le destin.
Abstract
We can say that there is an Egyptian Isis then a Greco-Roman Isis, the latter spreading throughout the Mediterranean basin through a network of believers and priests very invested in her worship. To enhance the success of their divinity, this community has no hesitation, through the texts engraved (the aretalogies) and iconography, to cloth her with a Greek ‘‘dress’’, developing particular aspects outlined in Pharaonic theology, but with some Hellenistic sensitivity likely to reach a wider audience. Such is the case of the relationship between Isis and destiny.
Article body
Les cultes isiaques sont les cultes « qui se diffusent hors d’Égypte, entre la fin du ive siècle av. et la fin du ive siècle apr. J.-C., d’une douzaine de divinités appartenant à un même cercle mythique, cultuel et liturgique, soit Isis, Sérapis, Anubis, Apis, Bubastis, Harpocrate, Hermanubis, Horus, Hydreios, Neilos, Nephtys et Osiris[1] ». En Italie, ils parviennent à devenir des cultes tutélaires impériaux au début du iiie siècle apr. J.-C. Mais cette officialisation n’aurait pu être possible sans la force du réseau populaire isiaque, constitué des fidèles et du clergé très investi. Car ces divinités arrivent à Rome comme divinités populaires au ier siècle av. J.-C., et subsistent malgré les attaques du pouvoir grâce à cette communauté, qui a su dès l’époque hellénistique transformer ces divinités pour atteindre la sensibilité de plus en plus de citoyens grecs puis romains. Il s’agit dans cet article de faire le point sur la figure d’Isis-Tychè, Tychè étant la personnification grecque du destin présent. Pourquoi elle ? Parce que rares ont été les études ciblées sur ce rapprochement divin, alors qu’il est souvent évoqué à titre d’exemple de syncrétisme hellénistique. Et parce qu’à l’époque impériale, Isis-Fortuna, l’aspect le plus populaire en Italie, s’appuie fortement sur Isis-Tychè.
Quels peuvent être les prémices de ce rapprochement ?
Dans l’ancienne légende d’Osiris, Isis intervient contre le destin en ressuscitant son époux Osiris. Elle se soulève contre la destinée divine de son couple (alors qu’en Grèce, jusqu’à ce que Tychè devienne ministre de Zeus au ve siècle av. J.-C., les dieux olympiens n’ont pas d’emprise sur le destin). Puis Isis devient maîtresse du destin royal en donnant miraculeusement naissance à Horus, premier roi des deux-terres, à partir d’une réplique du pénis de son époux, perdu à jamais dans le Nil. Elle souffre à travers cette épopée, ce qui ajoute une dimension plus humaine à la déesse-mère : elle ne se rapproche pas seulement des pharaons, mais des hommes en général, et pourrait interférer dans la destinée humaine.
Le nom d’Isis peut être indirectement lié au shai (destin en démotique), grâce aux autres déesses qu’elle s’associe : Renenet a comme préoccupation la croissance de la végétation et la prospérité matérielle, ce qui fait d’elle une divinité en lien avec les forces du destin. Dans d’anciens papyrus, on a ainsi l’association entre rnn.t et s(ȝ)y[2]. Puis à l’époque ptolémaïque, l’hymne d’Aswan nous dit que « Shai et Renenet [sont] en accord comme elle (Isis) le recommande ». Et dans certains ostracons, le Shai est associé à Shepsyt’, la « Dame Noble », traduisant l’Agathè Tychè grecque[3]. Finalement, Horostraca invoque « Isis la Grande, la mère divine, la bonne déesse, dame de l’amour (?), Shepsyt’, bonne Shai[4] ». Notons un dernier lien, iconographique celui-ci : dès le Moyen Empire, le griffon est associé à Shai. Or, ce griffon est parfois représenté aux côtés d’Isis. À l’époque hellénistique, ce griffon se dote d’une roue, un des attributs de Tychè, puis accompagne Némésis qui, en tant que principe opposé à la bonne fortune et incarnation du destin futur, a pu être associée à Tychè. Nous avons donc des liens entre Isis et le destin dès l’époque ptolémaïque, qui peuvent s’appuyer sur des prémices pharaoniques.
L’expansion grecque d’Isitychè
Il est difficile de juger de cette expansion, car rares sont les inscriptions qui la concernent. Néanmoins, Isis est qualifiée de Τύχη[5] ou Τὺχη᾽Αγαθή voire assimilée à Tychè à Thessalonique, et on y retrouve la crase Ἰσιτύχη[6] dans des inscriptions de l’époque impériale, ce qui démontre le succès de ce rapprochement pour ces habitants. Pour la Macédoine encore, il existerait à Dion un petit sanctuaire dédié à Isis qualifiée de Tychè. La Crète est un autre pôle important : Isitychè est présente à Gortyne, où elle est qualifiée de Πλουτοδότειρα (dispensatrice des richesses), et à Itanos. À Érétrie, ville côtière de l’île d’Eubée, les deux déesses sont associées. Délos est un bastion important de cette assimilation où d’ailleurs, dans le sarapieion C, Isis est Σώτειρα (salutaire) Εὔπλοια (marine) et Ἐπήκοος (qui écoute) : ces épithètes relient la fonction salvatrice d’Isis à celle de patronne des marins ; Isis prête son assistance à toutes les détresses, ce que nous verrons dans les arétalogies et la statuaire. Finalement, Isis est associée à Tychè sans assimilation à Rhodes et à Lindos.
D’après les inscriptions et les iconographies retrouvées principalement sur les îles grecques, l’Isis-Tychè hellénistique a du succès surtout auprès des Grecs de régions côtières et des îles. Son implantation ne doit rien aux Ptolémées, les nouveaux pharaons d’origine macédonienne : si Isis-Tychè est souvent retrouvée dans des régions proches économiquement et militairement de ces dynastes, les inscriptions restent rares dans le reste de la Grèce, alors que le protectorat lagide est très étendu, surtout lorsqu’on parle de « thalassocratie égyptienne égéenne ». En outre, nous n’avons aucune inscription directement issue des Lagides, et les monnaies semblent confirmer ce « boycott », du moins cette ignorance lagide envers Isitychè en Grèce : le répertoire numismatique isiaque démontre l’inexistence de ce type tenant la corne d’abondance et le gouvernail[7]. En général, l’implantation isiaque en Grèce se fait grâce à des Égyptiens puis par l’investissement secondaire des Grecs ; pour des cas plus tardifs, c’est une initiative grecque, souvent liée à un récit de miracle dit « récit de fondation », comme à Délos. Mais aucun de ces textes ne concerne Isitychè. Un autre type de textes peut nous renseigner : les arétalogies.
Isis-Tychè dans les arétalogies
Une arétalogie isiaque est un récit gravé d’Isis elle-même, sur sa généalogie, ses pouvoirs, les dons et les miracles qu’elle octroie aux hommes. Nous en retrouvons en Égypte, ce qui démontre le prosélytisme isiaque destiné aux colons grecs d’Alexandrie. Nous dénombrons en Grèce six arétalogies principales, qui étaient conservées dans les archives des temples : Andros, Kymé, Thessalonique, Ios, Maronée et une partie du texte de Diodore de Sicile. L’origine des arétalogies est souvent débattue : actuellement, la thèse est celle d’une origine memphitique des arétalogies, alors que la ville accueillait des Hellénomemphites depuis le début de l’époque ptolémaïque, et parce que Memphis est citée dans plusieurs de ces textes. L’original aurait certainement été rédigé par un Grec très instruit de la religion égyptienne, dans cette ville hautement sacrée (point de départ du culte de Sérapis), pour répandre une nouvelle Isis parmi les populations hellénistiques sans trop diverger de la théologie égyptienne.
Le thème principal de ces textes est le rôle de souveraine : l’immense pouvoir d’Isis est un facteur important d’interventions divines bénéfiques aux hommes. Donc cette souveraineté sur les forces de la nature peut conduire à la maîtrise du destin. Certaines fonctions secondaires ont des antécédents pharaoniques et sont accentuées vers une sensibilité grecque, comme le caractère démiurge. En effet, dans ces textes, Isis crée le « chemin des étoiles » — dimension de conservation de la réalité cosmique qui conduit au pouvoir dominant sur l’heimarmene, le lien grec entre l’ordre de l’univers et le destin. En Égypte, la séparation de la terre (Geb) et du ciel (Nout), qui sont les parents d’Isis, est l’oeuvre de Shou. On a donc un élargissement isiaque des pouvoirs cosmiques d’Isis, qui n’est pas de tradition égyptienne, mais néanmoins conforme à la théologie héliopolitaine.
Autre caractère accentué vers une sensibilité grecque : le pouvoir législateur. L’Isis hellénistique crée la justice : elle est thesmophore. Ce caractère thesmophore, qui rapproche Isis de Déméter thesmophore, la rapprocherait aussi de la maîtrise du destin et donc de Tychè. Car dans le texte de Kymé, elle « délie ceux qui sont enchaînés », après que son pouvoir salvateur et victorieux soit affirmé[8] : ainsi, elle libère ceux qui sont victimes d’injustice, mais ne peut-on pas penser que l’auteur inclut les prisonniers d’un destin funeste ? Puisqu’à Medinet Madi, elle « libérait les prisonniers des chaînes du destin » et l’auteur invoquait Isis comme « omnipotente, Bonne Fortune, Agathè Tychè et pronoia ». Isis est d’autant plus assimilée à Déméter thesmophore qu’elle l’était, nous l’avons mentionné, à Renenet, qui est comme Déméter déesse agraire. Ainsi, dans ces textes, Isis a aussi un rôle important dans l’invention de l’agriculture — thème développé dans l’arétalogie de Maronée[9], d’Andros[10], chez Diodore[11] et dans l’iconographie isiaque quand elle tient des épis de blé ou des fruits. Enfin, dans les inscriptions, comme Déméter, Isis peut être qualifiée de karpophoros et ploutodoteira. L’agriculture est nécessaire pour la civilisation humaine : sans elle, les hommes ne seraient pas ce qu’ils sont, mais toujours des bêtes cannibales[12], et c’est pourquoi l’intervention d’Isis karpophoros peut être considérée comme le premier geste favorable au destin de toute l’humanité.
Isis-Tychè n’est jamais explicitement nommée dans ces hymnes. Mais il n’est pas rare d’y rencontrer l’épithète sôteira (salutaire). Dans l’hymne de Maronée, l’épithète répond au verbe ἐπήκουσας (qui écoute) alors qu’à la ligne précédente est mentionnée une qualité divine essentielle : la παρουσιά (présence)[13]. Ainsi, l’Isis grecque est une déesse présente, attentive et intervenant dans des directions variées pour sauver ceux qui sont en danger. Un des arguments principaux est de convaincre les futurs fidèles d’avoir été choisis par Isis, plus proches des hommes qu’elle ne l’était en Égypte, et favorable à intervenir pour le salut de ceux qui l’honorent. Pour les Grecs, qui à l’époque hellénistique d’intenses bouleversements politiques et religieux devaient rechercher un nouvel environnement plus stable, ces promesses sotériologiques, écrites par des « élus » de la déesse, devaient être rassurantes. Ce qui explique le développement d’Isis ἐπήκοος dans les dédicaces grecques et des stèles dites « à oreilles » pour écouter les prières.
Surtout, l’Isis du texte de Kymé proclame doublement : « Je triomphe du destin. Le destin m’obéit[14] », non pas dans la partie des εὐρήματα (les inventions), mais sur ces pouvoirs et son omnipotence, ce qui apporte plus de poids à cette affirmation. Les inventions sont les thèmes les plus « grecs », alors que les traits basés sur la théologie égyptienne sont ceux concernant l’omnipotence d’Isis : sa supériorité sur le destin ne serait donc pas un point grec inédit, mais bien esquissé par la théologie égyptienne. L’accentuation grecque porte sur l’idée d’un destin conçu comme incontrôlable, hormis par Isis, et difficile pour l’existence humaine. Le texte de Maronée proclame que « La vie vous connaît seuls (Isis et Osiris) comme dieux ». Donc Isis préside tous les instants de la vie : elle ne triomphe pas seulement du destin, elle-même est l’incarnation d’un nouveau destin bienveillant, pour élever ses fidèles[15]. Cette antonymie, entre un destin funeste et Isis qui a le pouvoir de le contrôler voire de l’incarner, sera un point clé du texte d’Apulée, les Métamorphoses : Isis-Fortuna y intervient en faveur du héros Lucius en s’opposant à la Fortune aveugle[16]. Ainsi, grâce au réseautage créé par ces arétalogies qui exacerbent Isis en tant qu’incarnation d’un destin bienveillant, sans pour autant nommer Isitychè, cette forme particulière trouvera un écho à Rome dans la figure très populaire d’Isis-Fortuna.
La salvation marine
Il y a un autre caractère, typiquement grec, qui appuierait le rôle d’Isis-Tychè sans la nommer : le pouvoir exercé sur la mer. Diodore de Sicile explique qu’Osiris gouverne l’univers par le feu, et elle par l’eau[17]. Dans l’hymne de Kymé (qui semble la base du texte d’Andros et de Ios), cet aspect est développé dans plusieurs paragraphes, et Isis est décrite comme à l’origine des îles grecques[18]. Finalement, chez Apulée, le jour du salut de Lucius est décrit comme « le calme qui sera rendu aux flots agités, la mer qui redeviendra navigable[19] ». En Égypte, Isis n’a pas de lien avec la mer, plutôt avec les vents et le Nil lorsqu’elle y navigue pour chercher Osiris, et les Égyptiens sont plus des navigateurs fluviaux que marins. Mais Tychè est en Grèce dès le viiie siècle av. J.-C. une Océanide, c’est-à-dire une nymphe marine, fille d’Océan et de Thétis.
En Grèce, Isitychè est honorée dans les inscriptions surtout par les habitants de certaines îles et des côtes, et à Délos, la fonction salvatrice d’Isis est même associée à celle de patronne des mers. Les arétalogies, qui font ce même lien indirect, sont retrouvées dans des cités côtières… Cette association fonctionnelle est sans doute à relier aux exigences sociales et professionnelles des habitants de ces zones géographiques, exigences qui peuvent avoir un lien direct avec la mer (comme les marins et leurs familles), ou nécessitant un passage régulier ou exceptionnel sur les flots. Mais aucune inscription, ni aucune arétalogie, n’associe explicitement cette fonction marine à Isis-Tychè en la nommant. Qu’en est-il des sources iconographiques ?
Partons d’un débat isiacologique : existe-t-il une iconographie d’Isis pelagia ? Selon les arétalogies, Isis invente la voile à partir de son manteau : Isis devient pelagia. Le type de l’« Isis à la voile », où elle est représentée debout sur un navire tenant à deux mains une voile, est connu sur des monnaies et des lampes. Mais la statuaire en ronde-bosse dévoile une ambiguïté : il n’existerait pas d’exemple d’Isis à la voile confirmé par une inscription. Les statues en ronde-bosse d’Isis pelagia seraient inexistantes, car la plupart des exemplaires sont en réalité des Isitychè[20]. L’un des attributs d’Isis-Tychè, le gouvernail, permet cette confusion entre le pilotage des navires et la conduite du monde. Si Isis pelagia est rare dans l’iconographie, à l’hypothèse de difficultés matérielles à faire ce type en ronde-bosse peut s’ajouter une raison symbolique : la suprématie d’Isis-Tychè. Les marins honorent simplement la patronne des mers sous la forme de la patronne du destin, tant le danger en mer est constant. Isis-Tychè est la divinité idéale à invoquer en mer, car Tychè est la personnification grecque précise du destin présent, immédiat (Heimarmene étant le destin déjà prescrit, et Némésis le destin futur).
Nous avons d’autres indices pour Isis-Tychè en tant que « déesse supérieure au destin marin », comme les liens avec les Dioscures, qui sont theoi sôteres et protecteurs des marins[21]. À l’époque hellénistique, Tychè peut apparaître aux côtés des Dioscures ; c’est parfois seulement sa corne d’abondance qui est associée à leurs bonnets et/ou aux étoiles. Ce n’est pas le cas d’Isis ; cette association n’apparaît qu’à l’époque impériale, ce qui démontre que l’union fonctionnelle entre la fortune et la protection marine chez Isis trouvera son accomplissement surtout à cette époque. Néanmoins, certaines images représentent des emblèmes isiaques, comme le symbole hathorique, aux côtés des Dioscures. Dans la littérature, ce lien est attesté : Lucien parle d’un navire qui part d’Égypte avec Isis en proue pour invoquer sa bienveillance marine, et lorsque les navigateurs sont en danger près du Pirée, ce sont les Dioscures qui y répondent par leur apparition sous la forme d’un astre - comme prenant le relais de la divinité isiaque près des côtes grecques[22]. Enfin, l’association est aussi invoquée dans une inscription du sarapieion C de Délos, ou à Pergame au ier siècle apr. J.-C.[23].
Voici donc pour cette introduction sur Isis-Tychè. C’est une forme hellénistique qui démontre que certains Grecs ont voulu créer ou développer des caractères et des pouvoirs particuliers à partir de l’Isis égyptienne, susceptibles alors de toucher la sensibilité religieuse des populations grecques et d’intéresser de futurs fidèles. Ce réseau « propagandiste isiaque » a trouvé un écho particulier dans les îles et sur les côtes grecques certainement grâce au développement de l’Isitychè marine, écho qui persévère jusqu’à la Rome tardo-républicaine, où elle rencontre Fortuna, ce qui participera au succès à l’époque impériale d’Isis-Fortuna.
Appendices
Notes
-
[1]
Laurent Bricault, « Bilan et perspective dans les études isiaques », dans Enrichetta Leospo et Donatella Taverna, dir. La Grande Dea tra passato e presente, Turin, Tropi isiaci 1, 2000, p. 91.
-
[2]
Françoise Dunand, Le culte d’Isis dans le bassin oriental de la Mééditerranée, I, Leiden-Boston, E. J. Brill, 1973, p. 89-91.
-
[3]
O. Hor. 3, 3-4.
-
[4]
O. Hor. 10, 7-8.
-
[5]
Laurent Bricault, dir. Recueil des inscriptions concernant les cultes isiaques (RICIS), Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, 2005, n° 113/0531.
-
[6]
RICIS, n° 113/0216.
-
[7]
Laurent Bricault, dir. Sylloge nummorum religionis isiacae et sarapiacae (SNRIS), Paris, De Boccard, 2008, p. 46, 87 et 237.
-
[8]
33 et suivant.
-
[9]
v. 21.
-
[10]
v. 45, 83-86.
-
[11]
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, I, 11-12.
-
[12]
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, I, 11-12 et 14 et dans l’arétalogie de Kymé, v. 21.
-
[13]
v. 11.
-
[14]
v. 55-56, ce qui est similaire aux vers 172-173 d’Andros.
-
[15]
Thomas M. Dousa, « Imagining Isis : on Some Continuities and Discontinuities in the Image of Isis in Greek Hymns and Demotic Texts », dans Kim Ryholt, dir. Acts of the Seventh International Conference of Demotic Studies. Copenhagen, 23-27 August 1999, Copenhague, CNI Publications, 2002, p. 175-180.
-
[16]
Apulée, Métamorphoses, XI, 2, 4 ; 5, 4 ; 15, 3 etc.
-
[17]
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, I, 11.
-
[18]
v. 13-15, 37, 41. Pierre Roussel, « Un nouvel hymne à Isis », Revue des études grecques, vol. 42 (1929), p. 149.
-
[19]
Apulée, Métamorphoses, XI, 5, 5
-
[20]
Philippe Bruneau, « Existe-t-il des statues d’Isis Pélagia ? », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 98, n° 1 (1974), p. 356 ; Michel Malaise, Les conditions de pénétration et de diffusion des cultes égyptiens en Italie, Leiden-Boston, E. J. Brill, p. 181.
-
[21]
Fernand Chapoutier, Les Dioscures au service d’une déesse, Paris, De Boccard, 1935, 380 p.
-
[22]
Lucien, Le navire ou les souhaits, V et IX.
-
[23]
RICIS n° 202/0273 et n° 301/1202.