Abstracts
Résumé
Cet article retrace les mentions du sentiment de la peur dans les écrits de la bourgeoise montréalaise Marie-Louise Globensky (1849–1919). Il observe les causes de ses inquiétudes et angoisses, ses stratégies de réconfort face à ces émotions souffrantes, et le sens qu’elle leur donne. Ce faisant, il cherche à éclairer la vision du monde et—autant que possible—la texture de l’expérience humaine d’une bourgeoise catholique du tournant du XXe siècle. Également, il offre une fenêtre d’observation sur les normes entourant la peur dans la bourgeoisie montréalaise et sur la manière dont l’Église catholique régit l’expérience de cette émotion.