Abstracts
Résumé
Dans les années 2000, les générations nées après la guerre de Corée (1950–1953) ont entrepris de réécrire l’histoire de la guerre afin de rectifier des pans de l’histoire jusqu’alors méconnus, grâce à des sources déclassifiées. Cette réécriture de l’histoire concernait notamment les massacres de civils commis par l’armée et la police sud-coréennes pendant la guerre de Corée. Les querelles politiques dues à la demande de reconnaissance officielle de mémoires plurielles non reconnues par les gouvernements conservateurs, ont créé une controverse qui influence la mémoire collective aujourd’hui encore.
Abstract
From about the year 2000, the generation of Koreans born after the Korean War (1950–1953) started to use declassified sources to rewrite the war’s history and include its hitherto unknown perspectives. This rewriting of history gave proper focus to the massacres of civilians committed by the South Korean army and police during the Korean War. The demand of official recognition of plural memories, which up until then had been denied by conservative governments, provoked political controversies that influence the collective memory even today.