Abstracts
Résumé
Night-clubs et discothèques représentent, au cours des années 1960 et 1970, bien plus qu’un programme architectural à la mode. Cet article explore la manière dont, pour la néo-avant-garde de cette période, ces lieux de divertissement musical deviennent des laboratoires d’expérimentation stylistique, fonctionnelle, ainsi que des modèles et des inspirations d’ordre social. Un choix de projets représentatifs de cette époque – des pipers des architectes radicaux italiens aux visions urbaines de Constant et d’Archigram – montre une progression dans l’échelle adoptée, mais aussi d’ordre idéologique. Fascinée par l’exploitation de la technologie moderne et l’univers émergeant de la culture pop, cette génération d’architectes et d’artistes déplace son intérêt pour la forme bâtie vers un idéal du contrôle des environnements.
Abstract
Nightclubs and discotheques were more than just trendy architectural venues in the 1960s and 1970s. This essay explores how these places of musical entertainment became spaces of stylistic and functional experimentation for the neo avant-garde as well as inspiring models of the social. Some projects of that period – from the radical Italian architects’pipers to Constant’s and d’Archigram’s urban visions – show progression not only in terms of their scale but, as well, in their ideological concerns. Fascinated by the resources of modern technology and emerging pop culture, this generation of architects and artists was less interested in the built form than in the ideal of a controlled environment.