Abstracts
Abstract
Repeat photography, which involves re-photographing a location from the same vantage point, has become a common method to document the changes occurring in the landscape. Artists, ecologists, geologists and anthropologists alike have employed this practice. What unites these disciplines across great ideological and cultural distances is their understanding of photography as a truthful witness to the passage of time. This position places great value on the mechanical observation of the camera and the objectivity of the photographer. The article focuses on one example of this practice: the Rocky Mountain Repeat Photography Project, an academic research project, illustrates the complexities inherent in claiming photography, or the photographer, as a neutral observer free of ideological and cultural concerns.
Résumé
La rephotographie, qui consiste à prendre des images successives d’un même lieu à partir d’un point de vue toujours identique, est devenue une méthode courante pour documenter les changements qui affectent un paysage. Des artistes, des écologistes, des géologues, des anthropologues l’ont tous pratiquée. Ces disciplines sont très éloignées sur le plan idéologique et culturel, mais ce qui les réunit, c’est qu’elles conçoivent la photographie comme un témoin fiable du passage du temps. Cette conception met l’accent sur la capacité de l’appareil à observer mécaniquement et sur l’objectivité du photographe. L’article se concentre sur un exemple de cette pratique : le Rocky Mountain Repeat Photography Project. Ce projet de recherche académique démontre la complexité qu’il y a à considérer que la photographie ou le photographe sont indépendants de toute appartenance idéologique et culturelle.