Abstracts
Résumé
Loin d’appréhender la projection comme une modalité spécifique à la praxis médiale ou encore comme un dispositif propre à la transformation cinématographique, le présent texte vise à ouvrir le champ de la projection d’un point de vue épistémologique en l’abordant en lien avec la faculté d’imaginer dans sa dimension active, dans sa capacité à changer le monde. Cette approche de la projection comme champ de possibilités, comme esquisse de mondes alternatifs, rassemble des penseurs aussi hétérogènes qu’Henry Corbin, Martin Heidegger, Vilém Flusser, Dietmar Kamper, Emmanuel Kant, Anton Muratori et certains alchimistes du début de l’ère moderne.
Abstract
Instead of approaching projection as a technique specific to media praxis or an apparatus strictly for cinematographic transformation, this article considers projection from an epistemological point of view, addressing it through its link to the faculty of imagination in its active dimension and ability to change the world. This approach to projection as a field of possibilities, as a draft of alternative worlds, unites thinkers as diverse as Henry Corbin, Martin Heidegger, Vilém Flusser, Dietmar Kamper, Emmanuel Kant, Anton Muratori, as well as alchemists from the beginning of the modern era.