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Appendices
Notes biographiques
Né à Paris, Patrick Altman vit à Québec. Après des études en arts graphiques à Québec et une formation à l’École de photographie de Trois-Rivières, il effectue un stage de perfectionnement à l’Institut de technologie de Rochester (New York). Les archives personnelles et les conditions de préservation muséales inspirent grandement sa production qui explore le rôle de la photographie dans la mémoire collective, détournant le document d’archives pour en proposer un autre mode de lecture. Il a été photographe en chef au Musée national des beaux-arts du Québec pendant 35 ans.
Francis Arsenault préfère les actions aux mots. Il proclame haut et fort l’absurdité des humains par des interventions à l’état brut du corps et ses pulsions du moment présent. Il anime à la radio de CKUT depuis 1992, pratique l’art audio, la poésie sonore, la performance depuis 1993. Ex-entarteur, il est aussi propagateur des joies du nucléaire… Il respire et vie dans l’intensité du moment présent.
Mélissa Correia est artiste, auteur et coordonnatrice de services aux membres au RAIQ (Regroupement des arts interdisciplinaires du Québec), médiatrice communautaire et intervenante de proximité, travaillant à Montréal. Elle a été conceptrice d’atelier de création au MNBAQ, documentaliste dans des centres d’artistes comme La chambre blanche et Le Lieu. Ses recherches portent sur les territoires de l’agir des artistes activistes oeuvrant avec les personnes en situation d’itinérance et de précarité, les pratiques du performatif du désoeuvrement et du dénuement, en contexte urbain.
Pierre Demers est né à Jonquière en 1945 sur la rue Damase. Cours classique à Sainte-Anne-de-Beaupré (Rédemptoristes) et à Québec (Jésuites). Études en philo et en cinéma à l’Université Laval. Prof de cinéma au cégep de Jonquière de 1969 à 2010. Animateur de ciné-club, critique de cinéma dans diverses revues et journaliste syndical pour la Fédération autonome du collégial (FAC). Il a publié onze recueils de poésie aux Éditions Trois-Pistoles depuis 2002 et un essai, Le Saguenay autrement et Abécédaire de maire, à compte d’auteur, en 2012. A réalisé une quinzaine de vidéos poético-politiques et cinq courts métrages culturels dont le dernier, Les chaarrs. A animé des soirées de poésie et quatre Nuittes de poésie du Saguenay avec le collectif Les poèmes animés. Collabore au blogue Mauvaise herbe. A remporté le Prix de poésie du Salon du livre du SLSJ en 2010 pour le recueil La bénédiction des skidoos : poèmes enragés.
Sébastien Dulude est d’abord poète et performeur. Il est l’auteur de deux recueils de poésie, chambres (Éditions Rodrigol, 2013), constitué de poèmes et de photographies de performances de l’auteur, et, plus récemment, ouvert l’hiver (La Peuplade, 2015). Sur scène, il s’est fait notamment connaître par ses performances exigeantes, où l’effort physique et la douleur se conjuguent avec des textes intimes, teintés d’ambiguïté. Il a eu l’occasion de présenter son travail à de nombreuses occasions au Québec, de même qu’en France, en Belgique, en Serbie et en Suède. Historien de l’édition, il s’intéresse à la typographie et à la matérialité du texte poétique. Il a publié à ce sujet l’ouvrage Esthétique de la typographie (Nota bene, 2013), à propos de l’oeuvre du poète, éditeur et typographe québécois Roland Giguère. Il est aussi critique pour différents périodiques, dont Lettres québécoises, Spirale, Inter, art actuel et Le Sabord, et dirige la collection de poésie « La pulpe », vouée au livre-objet, au Lézard amoureux.
Née au Lac-Saint-Jean en 1978, Cindy Dumais s’installe au Saguenay après l’obtention de la maîtrise en arts de l’UQAC en 2004. Membre des Ateliers Touttout depuis 1999, elle continue ses recherches en arts visuels et en écriture sur la traversée des frontières corporelles, sur l’expérience de l’intériorité et sa traduction poétique par les mots, la forme et la matière dans l’espace. Elle tient le double rôle d’auteure et d’éditrice pour LaClignotante. Son travail est soutenu par le CALQ et se manifeste par des projets d’exposition individuels et collectifs, des publications, ou sous forme de scénographies, de conceptions graphiques et d’illustrations. Ses oeuvres font partie de plusieurs collections privées et publiques, dont la collection Prêt d’oeuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec et la Collection Loto-Québec. Elle enseigne la pratique des arts au cégep de Chicoutimi.
Artiste multidisciplinaire originaire de Ville de La Baie (Saguenay), Jean-Claude Gagnon vit à Québec depuis le début des années soixante-dix. Dans cette même ville, il a été responsable de l’implantation de l’art postal. Au fil des ans, il a collaboré maintes fois à la revue Inter, art actuel grâce à une chronique d’art postal et de poésie visuelle, la « Chronique de l’abominable homme des lettres ». En tant que performeur, musicien, artiste visuel et poète, il s’est produit au Québec, au Canada, en Italie, en France et aux États-Unis.
Geneviève et Matthieu créent un univers strident dans lequel happening musical et installation performative s’entrechoquent avec désinvolture. Inspiré par l’art et la vie, le duo évolue dans un cul-de-sac artistique en tentant de repousser constamment les limites de la discipline. C’est dans l’apprentissage de nouvelles techniques de production et par l’accumulation de savoir-faire qu’il perd temps et amis. Artistes-performeurs-musiciens, Geneviève et Matthieu travaillent à Rouyn-Noranda, au Québec. Bacheliers en arts visuels, ils présentent depuis les années deux mille des installations et performances interdisciplinaires. Coordonnateurs de L’Écart, centre d’artistes en art actuel, et directeurs de la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, ils s’investissent activement dans leur communauté.
Marie-Andrée Gill. Naissance à Mashteuiatsh, adolescence à brailler sur du Éric Lapointe en essayant d’apprendre l’ilnu en plus d’être maman full pine. Études en littérature. Deux-trois fanzines, un recueil, Béante, qui a eu des prix et tout ça. Comprendre qu’on n’invente rien. Début de maîtrise en lettres. Un autre recueil, Frayer, qui va bien aussi. Serveuse de crêpes dans un L’Anse-Saint-Jean près de chez vous. Voyages partout, ce qu’amène la vie littéraire, c’est bien l’fun avec bière en masse, faut pas se le cacher. Merci au Conseil des arts du Canada. Trente ans. Écrire pour plein de revues plaisantes, gosser une cabane dans le bois. Merci la vie.
Michaël La Chance est philosophe (Ph. D., Paris VIII) et sociologue (DEA, EHSS, Paris) de formation, poète et essayiste. Il est professeur d’esthétique à l’Université du Québec à Chicoutimi et chercheur au CÉLAT. Membre du comité de rédaction de la revue Inter, art actuel, il a publié des essais sur la fonction de l’art dans l’État technoéconomique, la mondialisation culturelle et l’échec de civilisation, la censure en photographie, la poésie et la peinture allemandes contemporaines devant le trauma, la cyberculture et la performance, la répression antiterroriste contre les artistes. Il a publié sept recueils de poésie, autant de recueils de prose et un roman. En 2015, il recevait le Prix d’excellence de la SODEP (texte d’opinion critique sur une oeuvre littéraire ou artistique) et le prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec.
Lise Labrie vit et travaille au Bic (Québec). Après des études en arts à l’Université du Québec à Chicoutimi, elle réalise plusieurs oeuvres en résidence au Québec, dont à Sagamie (Alma), au Lobe (Chicoutimi), à Caravansérail (Rimouski), à La chambre blanche (Québec) et au centre Est-Nord-Est (Saint-Jean-Port-Joli), de même qu’en résidence hors Québec en Alberta (Banff), en Argentine, en Norvège et au Mexique. Elle a été coordonnatrice de l’événement Art/Nature et commissaire de Métissage (Est-Nord-Est). Depuis plusieurs années, son travail artistique est lié à une réflexion sur les métissages culturels et la conservation du patrimoine vivant, qui se manifeste autant par des oeuvres publiques d’intégration des arts à l’architecture qu’au sein d’installations d’art in situ. Ses recherches explorent les spécificités culturelles, historiques et anthropologiques de lieux grâce auxquels elle analyse l’héritage de nos sociétés contemporaines. Cette démarche pose les questions sous-jacentes de l’appartenance et de l’idée territoriale nordique.
Poète transdisciplinaire, André Marceau crée avec les mots, les images, les sons, la performance et l’animation, ensemble ou séparément, depuis une quinzaine d’années. Pionnier de la poésie vivante et du slam, il a présenté de nombreuses prestations au Québec et ailleurs, a publié des recueils (poésie littéraire et haïkus) et a réalisé des disques, en solo ou en collectif, de poésie (orale, slam, sonore, performée). Il a participé à des expositions collectives et publié de la poésie visuelle. Il a également réalisé quelques interventions (manoeuvres) de poésie dans l’espace public, dont le plus récent Sacs à soupirs. Fondateur du Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), il a animé quantité de soirées, de spectacles et d’émissions de radio en poésie.
Richard Martel est né en 1950. Il investigue les arts visuels et la poésie comme la théorie et l’organisation, notamment en art action. Il a présenté ses oeuvres et projets, surtout en performance, soit près de 300 performances, dans plus de 40 pays. Il a aussi produit des vidéos et des installations vidéo. Il est directeur de la revue Inter, art actuel et du Lieu, centre en art actuel avec qui il organise la Rencontre internationale d’art performance dans la ville de Québec. Il écrit, coordonne et produit des livres et DVD avec l’équipe des Éditions Intervention. Il préconise les rapports entre l’art et la poésie.
Hélène Matte est une poète issue des arts visuels qui dit, une artiste plasticienne qui écrit. Détentrice d’une maîtrise en arts visuels, elle est présentement doctorante en littérature, art de la scène et de l’écran à l’Université Laval. Auteure de nombreux articles sur l’art et organisatrice d’événements culturels, sa pratique interdisciplinaire interroge particulièrement le dessin, l’art action et les poésies manifestes hors du livre. Elle compte à son actif plusieurs expositions et performances en Europe, au Canada et ailleurs en Amérique.
Libre acteur des arts visuels et numériques, de la performance et de la poésie, Hugo Nadeau a présenté ses projets au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Pologne, en Angleterre, en Allemagne ainsi qu’en Chine. Il est récipiendaire de plusieurs bourses et prix locaux, provinciaux et nationaux. Son parcours diversifié et sa vision conceptuelle de l’art l’ont mené à fonder une série de projets perpétuels comme Conspiration H1N1, Projet Citoyen Modèle, Édifice H. Nadeau pour la poésie, LHN (Ligue Hugo Nadeau) et C.A.C.H.E. (Centre d’art caché d’Hugo pour l’éternité) dans le but de poursuivre une certaine autonomie médiatique. Il est originaire de Saint-Zacharie en Chaudière-Appalaches et vit à Montréal.
Jean-Jules Soucy vit et travaille à la baie des Ha ! Ha ! Son champ est le haha. Héritier de Duchamp, il ne réclame pas son dû mais la restitution de son champ, le ha.
Carlos Ste-Marie vit et travaille à Sainte-Brigitte-de-Laval (Québec). Il a réalisé plusieurs expositions individuelles et a participé à de nombreux collectifs et événements internationaux au Québec, au Canada ainsi qu’à l’étranger (Mexique, France, Pologne, Cuba). Son travail fait l’objet de nombreuses collections privées et publiques. En 2000, il a obtenu la bourse René-Richard dans le cadre de sa maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Issu de l’univers de la musique, il poursuit, parallèlement à ses activités visuelles, une production musicale dont les racines remontent à plus de 30 ans.
Situant le corps et l’espace au coeur de sa recherche, Julie Andrée T. se manifeste en installation et en performance. Entre le poétique et le quotidien, son travail propose des zones communes abstraites mais reconnaissables afin d’investir différents champs de questionnement à la fois culturels et existentiels. Depuis 1996, elle a exposé ses oeuvres et présenté ses performances au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. En 2003, elle joint le groupe de performance Black Market International. En 2010, on a pu voir son travail entre autres à la Biennale de La Havane, à la Biennale de Liverpool, au Festival TransAmériques, au Festival d’Avignon et au Push Festival de Vancouver. Elle s’est produite en 2014 à la Manif d’art de Québec. Julie Andrée T. a été professeure invitée au programme de performance de l’École du Musée des beaux-arts (Boston) entre 2008 et 2011.
Née à São Paulo (Brésil), Giorgia Volpe vit et travaille à Québec depuis 1998. Artiste multidisciplinaire, elle est titulaire d’un baccalauréat en enseignement des arts plastiques de l’Université de São Paulo et d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Elle a réalisé de nombreuses expositions, interventions publiques ainsi que résidences artistiques au Brésil, à Cuba, au Canada, aux États-Unis, au Mexique et en Europe. Ses oeuvres ont intégré des collections d’art publiques et privées au Brésil, au Mexique, en France et au Canada.