TY - JOUR ID - 031009ar T1 - Contextualising Late-Nineteenth-Century Feminism: Problems and Comparisons A1 - Allen, Judith JO - Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada VL - 1 IS - 1 SP - 17 EP - 36 SN - 0847-4478 Y1 - 1990 Y2 - 03/19/2024 7:01 a.m. PB - The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada LA - EN AB - Histories of feminism since the 1970s have generally observed national and regional boundaries. In view of the international character of women's movements in western countries since the last quarter of the nineteenth century, the neglect of comparative approaches has been unfortunate. The outcome is parochialism and inwardness, as feminist historians evaluate feminists of the past according to current preoccupations, in a cycle of identification and repudiation. An Anglo-American hegemony in the field is identified as is the consequent and pervasive “Northern Hemispherism” it ordains (notwithstanding an almost invariable omission of Canadian feminist experience). Advantages of comparative, international approaches to the history of feminism are not confined to the virtues of representativeness and comprehensiveness. Rather, major causal and chronological schema generalised from Anglo-American experience stand to beproblematised and revised in more useful directions. Most significantly, comparative studies of feminism permit due recognition of the fact that feminism emerged relatively contiguously across western countries in response to relatively common international characteristics of transformations in sexual patternings and sexual cultures. AB - Puisque le mouvement féministe avait déjà traversé les frontières des pays occidentaux à la fin du XIXe siècle, on aurait dû être en mesure de mener des analyses comparatives sur le féminisme depuis longtemps. Les études historiques sur ce sujet réalisées depuis 1970 ont généralement été limitées aux cadres nationaux et régionaux. L'esprit de clocher et le repli sur soi qui en résultèrent furent produits par les spécialistes de l'histoire des femmes qui examinèrent le passé en se fondant sur les préoccupations du moment, en alternant appartenance et rejet. L'emprise anglo-américaine sur le sujet ne se concentre que sur le monde occidental et laisse presque complètement de côté l'expérience féministe au Canada. Les avantages de l'analyse comparative en histoire des femmes à l'échelle internationale ne sont pas limités aux mérites de la représentativité et de la perspective d'ensemble. Plutôt, les principales thématiques causales et chronologiques de l'expérience anglo-américaine peuvent servir de problématique si elles sont judicieusement utilisées et réorientées. De manière plus significative, l'étude comparative du mouvement féminin permet de reconnaître que le féminisme est apparu presque simultanément dans tous les pays occidentaux, en réponse aux transformations des rôles et des cultures des sexes. DO - https://doi.org/10.7202/031009ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/031009ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/jcha/1990-v1-n1-jcha997/031009ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -