Abstracts
Abstract
Owing to the lack of long series of data pertaining to wages and retail prices, the analysis of standards of living in late-Victorian Ontario presents unusually difficult problems for the social historian. Following the model adopted by the participants in the earlier British standard-of-living debate, this study attempts to mitigate those difficulties, to some extent, by examining a wide range of miscellaneous sociological and economic evidence generated by government agencies, usually for other purposes. A review of the data pertaining to employment, wages, savings, consumption, the accumulation of real wealth, public health and social pathology in urban Ontario between 1875 and 1900 suggests that the 1880s was a decade of rising expectations in terms of employment, consumption, savings and the distribution of wealth following the social and economic upheaval associated with the depression of the late 1870s. However, the evidence also suggests that the marginal gains made in working-class standards of living in the 1880s were largely compromised in the 1890s as the environmental effects of industrialization and urbanization began to be experienced in full measure.
Résumé
En l'absence de séries complètes de statistiques sur les salaires et les prix de vente au détail, l'analyse du mode de vie à la fin du XIXe siècle en Ontario pose de sérieuses difficultés aux spécialistes de l'histoire sociale. En suivant le modèle adopté par les participants à un débat précédent sur le mode de vie en Angleterre, cette étude tente, jusqu'à un certain point, de pallier ces difficultés en examinant une vaste gamme de données socio-économiques obtenues généralement à d'autres fins, par les organismes gouvernementaux. Un examen des données sur l'emploi, les salaires, l'épargne, la consommation, l’enrichissement, la santé publique et l’état pathologique de la société urbaine en Ontario de 1875 à 1900, permet de croire que la décennie 1880 en fut une d'espoirs croissants en termes d'emploi, de consommation, d'épargne et de distribution de la richesse, suite aux bouleversements sociaux et économiques provoqués par la crise économique de la fin des années 1870. Les renseignements laissent cependant croire que l’amélioration du mode de vie de la classe ouvrière obtenue dans les années 1880 fut largement remise en question dans les années 1890, tandis que celle-ci subissait de plein fouet les conséquences environnementales de l'industrialisation et de l'urbanisation.
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