Abstracts
Abstract
Between the late 1940s and the mid 1950s, a group of advertisers, cookbook writers, and pop culture journalists introduced Canadians to a new form of household cookery: the barbecue. While grilling food over a fire was not entirely new, the cultural form and meaning of postwar suburban barbecuing sprung directly from middle-class family life and gender relations in 1950s Canada. In particular, this paper explores why men played such a key role in outdoor cooking and how sellers of barbecue culture attempted to normalise this apparent transgression of 1950s gender expectations. It argues that barbecuing was one of a number of postwar male-centred family leisure activities that resulted from changing notions of fatherhood-namely, an increased expectation that men be more involved in domestic life. This study of postwar barbecue culture shows that when gendered divisions between public and private faltered, new divisions between leisure and work took their place, re-articulating and redefining existing hierarchies between masculine and feminine.
Résumé
Entre la fin des années 1940 et le milieu des années 1950, un groupe de publicitaires, de rédacteurs de livres de recettes et de journalistes de la culture pop ont présenté aux Canadiens une nouvelle forme de cuisson maison : le barbecue. L'idée de cuire des aliments sur un feu ouvert n'était pas nouvelle, mais la forme culturelle et le sens de cette nouvelle mode dans les banlieues de l'après-guerre étaient le produit direct de la vie des familles de la classe moyenne et des relations hommes-femmes dans le Canada des années 1950. Cet article explore plus particulièrement les raisons pour lesquelles les hommes jouent un rôle de premier plan dans la cuisson des aliments à l'extérieur et comment les vendeurs de cette culture ont tenté de normaliser cette transgression apparente des rôles traditionnels. L'auteur soutient que le barbecue figurait parmi les loisirs familiaux de l'après-guerre organisés autour du père qui étaient une conséquence de l'évolution du rôle de ce dernier, c'est-à-dire qu'on attendait de lui qu'il participe davantage à la vie domestique. Pourtant, cette étude de la culture « barbecue » d'après-guerre montre que lorsque les cloisons entre la vie publique et privée des hommes et des femmes tombaient, d'autres cloisons entre les loisirs et le travail venaient les remplacer, redéfinissant les rapports hiérarchiques entre les deux sexes.
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