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Abstract
John Bartlet Brebner (1895-1957) was a significant Canadian historian, but his work has been marginalised and discredited in the historiography. A Maritime historian, he continued to study Nova Scotia after leaving the University of Toronto for Columbia University, and this and his work on early explorers and British history led to his espousal of a continental approach that emphasised Canadian-American exchange and a shared British legal and political heritage. A deep liberal, he felt under suspicion because he did not promote either of the two nationalist schools of Canadian history and because he lived in the United States; this feeling moved him to naturalise as an American in 1941 and give up Canadian history. He later regretted this action, as his experiences as a liberal American in the post-war era gave him concerns about the liberal quality of American nationalism. After Brebner's death, his reputation was tarnished by the posthumous publication of an obsolete manuscript and the concerted attack of nationalist historians who, led by Donald G. Creighton, sought to deny legitimacy to even the most nuanced use of the "continental approach."
Résumé
John Bartlet Brebner (1895-1957) fut un important historien canadien, mais l’historiographie a marginalisé et discrédité son oeuvre. Historien des Maritimes, il continua de s'intéresser à l'histoire de la Nouvelle-Écosse, même après qu'il eut quitté l’Université de Toronto pour l'Université de Columbia ; ses recherches sur les premiers explorateurs et sur l'histoire britannique l'amenèrent à développer une approche continentale qui mettait l'accent sur les échanges canado-américains et sur le patrimoine politique et juridique britannique commun aux deux pays. Homme profondément libéral, Brebner devint suspect aux yeux de ses collègues, parce qu'il ne soutenait aucune des deux écoles de pensée nationaliste de l'histoire du Canada et parce qu'il vivait aux États-Unis. Cette attitude le poussa à prendre la nationalité américaine en 1941 et à abandonner la recherche en histoire du Canada. Il regretta plus tard son geste, et ses expériences en tant qu'Américain libéral dans la période d'après-guerre l'incitèrent à s'interroger sur la qualité du libéralisme du nationalisme américain. Après sa mort, sa réputation fut noircie par la publication posthume d'un manuscrit dépassé et par les attaques concertées des historiens nationalistes, qui, dirigés par Donald G. Creighton, cherchaient à discréditer toute étude se servant, même un tant soit peu, de « l’approche continentale ».
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