Abstracts
Abstract
This article introduces an open access website—citystats.uvic.ca —designed to facilitate historical scholarship on ethnicity in post-Second World War Canada. Citystats offers access to two sociological measures of urban residential patterns, D and P*, applying the measures to the ethnic origins variables in the Canadian census for all urban areas since 1961. D, the index of dissimilarity, is the most common gauge of urban residential patterns, describing the extent to which ethnic groups are evenly (or unevenly) distributed across the city. P*, a measurement of the exposure of groups to one another, provides historians with a summary of the everyday surroundings of urban residents. The article explains the measures and highlights some puzzling patterns in the history of urban Canada, especially the segregation of Jewish Canadians and the relative integration of Aboriginal people. Just as scholars might be expected to know (at least approximately) the number of people comprising the group that they intend to study, they should also, I argue, be aware of their distribution across urban space and their exposure to other urbanites.
Résumé
Cet article présente un site Web en accès libre, citystats.uvic.ca, conçu pour faciliter l’étude historique portant sur l’ethnicité dans le Canada d’après la Seconde Guerre mondiale. Citystats permet de manipuler deux mesures sociologiques de schémas résidentiels urbains, D et P*, mesures appliquées aux variables sur l’origine ethnique du recensement canadien pour toutes les régions urbaines depuis 1961. D , l’indice de dissimilitude, est l’indicateur de schéma résidentiel urbain le plus courant pour décrire l’uniformité de la distribution des groupes ethniques dans une ville. P* , mesure de l’exposition des groupes les uns aux autres, brosse pour les historiens le portrait du milieu dans lequel les résidents urbains vivent. L’article explique ces mesures et met au jour des tendances surprenantes dans l’histoire de la vie urbaine au Canada, en particulier la ségrégation des juifs canadiens et l’intégration relative des peuples autochtones. De la même façon que les historiens doivent connaître (du moins approximativement) le nombre de personnes dans le groupe qu’ils étudient, je postule qu’ils doivent aussi comprendre leur répartition dans l’espace urbain et leur proximité avec les autres citadins.