TY - JOUR ID - 1025000ar T1 - Itinerant Jewish and Arabic Trading in the Dene’s North, 1916-1930 A1 - Colpitts, George JO - Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada VL - 24 IS - 1 SP - 163 EP - 213 SN - 0847-4478 Y1 - 2013 Y2 - 03/28/2024 5:31 a.m. PB - The Canadian Historical Association / La Société historique du Canada LA - EN AB - In late nineteenth century and especially in the interwar years, “free traders” took advantage of better transport systems to expand trade with Dene people in the Athabasca and Mackenzie Districts. Well versed in fur grading and supported by credit in the expanding industrializing fur industry in the south, “itinerant” peddlers worked independently and often controversially alongside larger capitalized fur companies such as the Hudson’s Bay Company. A large number of these newcomers were Jews. This article suggests that Jews and, to a lesser extent, Lebanese and other Arabic traders became critical in the modernization of the Canadian North. They helped create an itinerant trader-Dene “contact zone” where the mixed meaning of credit, cash, and goods transactions provided northern Aboriginal trappers the means to negotiate modernism on their own terms in the interwar years. However, by the late 1920s, the state, encouraged by larger capitalized companies, implemented policies to restrict and finally close down this contact zone. The history of itinerant trading, then, raises questions about the long-term history of capitalism and co-related economic neo-colonialism in the Canadian north and their impact on First Nations. AB - À compter de la fin du XIXe siècle et notamment pendant l’entre-deux-guerres, les « commerçants de fourrures libres » ont profité de l’amélioration des réseaux de transport pour développer leurs échanges commerciaux avec les Dénés des districts de l’Athabasca et de Mckenzie. Très habiles dans le classement des fourrures et soutenus par le crédit d’une industrie de la fourrure en expansion dans le sud, les marchands « ambulants » travaillaient en mode autonome et souvent de façon controversée aux côtés de grandes compagnies pelletières bien capitalisées, comme la Compagnie de la Baie d’Hudson. Un grand nombre de ces nouveaux venus étaient juifs. Le présent article avance que les Juifs et, dans une moindre mesure, les Libanais et autres commerçants arabes étaient devenus indispensables pour la modernisation du Nord canadien. Ils ont contribué à mettre en place une « zone de contact » entre les marchands ambulants et les Dénés où le mélange des notions de crédit, d’argent comptant et de vente de marchandises ont donné aux trappeurs autochtones du Nord les moyens de négocier librement le passage à la modernité pendant l’entre-deux-guerres. Cependant, vers la fin des années 1920, l’État, encouragé par les grandes entreprises dotées de capitaux permanents, a mis en oeuvre des politiques pour restreindre puis fermer cette zone de contact. L’histoire de la vente ambulante soulève donc des questions sur l’histoire du capitalisme dans sa longue durée et du néo-colonialisme économique correspondant dans le Nord canadien et sur leur incidence sur les Premières Nations. DO - https://doi.org/10.7202/1025000ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1025000ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/jcha/2013-v24-n1-jcha01400/1025000ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -