Chronique

Littérature et histoire du christianisme ancien[Record]

  • Marie-Pierre Bussières,
  • Serge Cazelais,
  • Dominique Côté,
  • Eric Crégheur,
  • Lucian Dînca,
  • Pascale Dubé,
  • Michael Kaler,
  • Jean Labrecque,
  • Annie Landry,
  • Jean-Thomas Nicole,
  • Louis Painchaud,
  • Paul-Hubert Poirier,
  • Mathieu Sabourin and
  • Annick Thibault

…more information

  • Ont collaboré à cette chronique
    Marie-Pierre Bussières
    en a assuré la rédaction

  • Serge Cazelais

  • Dominique Côté

  • Eric Crégheur

  • Lucian Dînca

  • Pascale Dubé

  • Michael Kaler

  • Jean Labrecque

  • Annie Landry

  • Jean-Thomas Nicole

  • Louis Painchaud

  • Paul-Hubert Poirier

  • Mathieu Sabourin

  • Annick Thibault

En 1988, le prof. Neirynck publiait une synopse de la source Q, dont il faisait paraître, en 1995, une édition révisée. Pour cette troisième édition, il a abandonné le sous-titre des précédentes (The Double Tradition Passages in Greek) pour le remplacer par une formule qui semblera sans doute hermétique pour les non-initiés mais qui tient compte de l’événement qui a marqué la recherche entre 1995 et 2001, à savoir la parution en 2000, sous l’égide de l’International Q Project (IQP), de l’édition critique de la source Q, ou « source des dits » (Louvain, Peeters). La présente synopse reproduit à l’identique, en p. 1-63, celle de 1995, et offre, en deuxième partie, une présentation en parallèle du texte établi par l’IQP (pages impaires) et de celui retenu pour la Critical Edition of Q (pages paires). Cette synopse IQP/CritEd était parue peu avant dans le collectif édité par A. Lindemann et présenté dans cette chronique (cf. rubrique 5), dans un article intitulé « The Reconstruction of Q and IQP/CritEd Parallels ». Comme cela est mentionné en p. 65, le recours à cet article est nécessaire pour connaître les principes ayant présidé à l’établissement et à la présentation des textes de l’IQP et de l’édition critique. Cette nouvelle édition de la synopse de Neirynck constitue un très utile complément à l’editio critica maior. On appréciera la qualité de la mise en page, qui facilite la consultation, et le fait que l’auteur s’en soit tenu dans ses notices introductives aux éléments essentiels. L’utilisateur francophone pourra combiner ces nouveaux « Q-Parallels » à la traduction française de la source des dits récemment publiée par Frédéric Amsler. Paul-Hubert Poirier Les Cahiers Évangile avaient consacré un supplément à l’Apocalypse en 1975. L’An 2000 a paru opportun pour en publier un nouveau, consacré cette fois aux lectures de l’Apocalypse. Formé d’une série de petits dossiers assez bien ajointés en général, le volume constitue une anthologie d’extraits représentatifs de différents types de lecture de l’Apocalypse au cours des deux derniers millénaires, depuis Justin au milieu du second siècle jusqu’à Bresson et Tarkovsky dans le cinéma du xxe siècle, en passant par Joachim de Flore et William Blake. Il propose d’abord une introduction à l’apocalyptique juive par Philippe Abadie, suivie d’un dossier, le plus long et le mieux documenté du volume, consacré à l’exégèse patristique, par Jean-Pierre Prévost. « L’Apocalypse au Moyen Âge », qui suit, par Yvon Gélinas, est le second dossier en importance, puis viennent quelques pages consacrées à la lecture de l’Apocalypse au temps de la Réforme, aux apocalypses blakiennes et au mythe littéraire de l’apocalypse par Danièle Chauvin. Le petit ouvrage se termine par quelques pages consacrées à l’exégèse savante au xxe siècle et à deux « lectures » cinématographiques de l’Apocalypse. Quelques encadrés, dont un est consacré à l’Apocalypse en musique (Thomas Osborne), et une bibliographie « pour en savoir davantage » complètent l’ensemble. Cette anthologie constitue une introduction, plutôt qu’à l’Apocalypse elle-même, à sa réception au cours de l’histoire, mais demeure assez superficielle. On notera toutefois avec plaisir qu’elle ne se limite pas aux lectures « religieuses » du texte, et évite les pièges d’une présentation normative de ces différentes lectures, cherchant plutôt à les situer dans leur contexte historique et littéraire. On n’a toutefois pas affaire à une histoire de la réception du texte, même si, par exemple, le chapitre consacré à la période patristique s’en rapproche quelque peu, le caractère anthologique du volume ne s’y prêtant pas. Toutefois, une réflexion, même élémentaire, sur la notion de …

Appendices