TY - JOUR ID - 004504ar T1 - La problématique de la traduction du Coran : étude comparative de quatre traductions françaises de la sourate « La lumière » A1 - Trabelsi, Chédia JO - Meta VL - 45 IS - 3 SP - 400 EP - 411 SN - 0026-0452 Y1 - 2000 Y2 - 03/28/2024 9:41 a.m. PB - Les Presses de l'Université de Montréal LA - FR AB - Quel que fût l'objectif des traductions françaises du Coran, celui-ci a toujours suscité l'intérêt des traducteurs. C'est que ce texte arabe se caractérise par une densité sémantique - une multitude, toujours ouverte, de lectures ou d'interprétations dont certaines sont accréditées par les grands exégètes musulmans - dont le traducteur doit prendre connaissance s'il ne veut pas risquer de donner une traduction qui réduirait ou occulterait les messages coraniques, d'où les différentes méthodes utilisées par les traducteurs pour combler au maximum les lacunes sémantiques. De plus, ce texte sacré se distingue par une richesse stylistique telle qu'il est considéré par les Arabes comme inimitable, ainsi se sont développées deux tendances parmi les traducteurs: certains optent pour une langue châtiée afin de s'approcher autant que possible de la richesse du style arabe. D'autres préfèrent imiter ce style afin d'essayer d'en refléter la beauté. Mais dans quelle mesure ces traductions françaises littérales peuvent-elles être fiables? AB - Whatever the objectives of the French translations of the Koran, the latter has always triggered an interest among translators. The Arabic text is characterised by a semantic denseness, an ever-open multitude of readings and interpretations - of which only some are accredited by the great Islamic exegetes - that the translator must be aware of if s/he does not want to take the risk of producing a translation that may obliterate part or all of the Koranic message. Hence the different methods used by translators in order to bridge semantic gaps as much as they can. Moreover, this canonical/Holy text is marked off by such a stylistic richness that Arabs deem it unique and inimitable. Hence the two tendencies among translators: a first category resorts to an intricate, refined French in order to re-create the elaborateness of the original Arabic style; a second category opts for an imitation of that style in order to mirror its beauty. To what extent can these literal French translations be reliable? DO - https://doi.org/10.7202/004504ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/004504ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/meta/2000-v45-n3-meta162/004504ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -