Éditorial[Record]

  • Sylvie Vandaele

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  • Sylvie Vandaele
    Université de Montréal

Le lecteur attentif de Meta aura peut-être remarqué un changement dans les dates de publication des numéros : le 58(1) est paru en avril, le 58(2), en août et le présent numéro porte la date de décembre 2013. De fait, nous passons de quatre numéros à trois ! Il faut dire que le nombre d’articles a considérablement augmenté au fil du temps : en 1966, Meta publiait 4 numéros totalisant 160 pages, avec 16 articles auxquels s’ajoutent les rubriques « Les outils du traducteur » (10 textes) et « Problèmes et solutions » (3 textes) ; en 2012, sont parus 4 numéros totalisant 1092 pages, soit 59 articles (plus les présentations) et 18 recensions d’ouvrages, c’est-à-dire un volume de texte presque sept fois plus important. Depuis le début des années 2000, en fait, la revue flirtait régulièrement avec le millier de pages publiées par an et je suis heureuse de souligner une fois encore l’énorme travail de développement et de diffusion réalisé par André Clas au cours des quarante années qui l’ont vu à la barre de Meta (voir mon éditorial du premier numéro de 2009). Depuis presque six ans, nous avons voulu renforcer les exigences de qualité de la revue afin qu’elle demeure un leader dans son domaine. L’ampleur du travail fait dans cette optique et les ressources disponibles imposent ainsi de diminuer le nombre d’articles publiés. Elles m’incitent par ailleurs à commenter la plus-value offerte aux auteurs autant qu’aux lecteurs par l’équipe éditoriale des revues, dans un contexte où l’accès libre est prôné dans différentes sphères de la publication savante – sujet sur lequel je compte revenir dans le prochain et dernier éditorial de mon mandat à la direction de Meta. Tout commence, bien sûr, par la soumission d’articles admissibles dans une revue savante, tels qu’ils sont définis par les organismes subventionnaires. Ceux-ci reprennent, en fait, les pratiques d’excellence généralement admises dans la communauté universitaire : le contenu des articles doit être issu de travaux de recherches originaux et faisant référence à des sources primaires, ne pas avoir été déjà publié, et être soumis à un « rigoureux processus indépendant d’évaluation par les pairs ». Dans le cas de Meta, l’évaluation est assez complexe en raison du grand nombre de thématiques couvertes par les articles, de l’origine variée des auteurs et de la multiplicité des langues en jeu. Il faut parfois avoir recours à trois personnes pour s’assurer de couvrir l’ensemble des paramètres d’un article. C’est pour cette raison que sont sollicités un très grand nombre de chercheurs partout dans le monde, en plus des membres du comité éditorial et du comité scientifique. J’en profite pour les remercier chaleureusement, d’autant plus que le dernier numéro de l’année est l’occasion d’en publier la liste. Leur temps et leur expertise, dont profite la revue, sont d’une valeur inestimable. Une fois l’article accepté – et de manière générale nous nous limitons maintenant aux articles ne demandant que des corrections mineures – les auteurs procèdent aux corrections demandées par les évaluateurs. Ensuite, la mise en forme des articles selon la feuille de style et les différentes étapes de vérification sont fondamentales, et c’est là que l’équipe éditoriale intervient. Le formatage des articles et leur vérification constituent un processus très exigeant. Au fil des numéros, nous avons dû adapter la feuille de style à toutes sortes de situations particulières, tant en ce qui concerne les langues utilisées dans les citations ou les exemples que la nature des exemples eux-mêmes. Ainsi, en plus des langues romanes et germaniques, sont également représentées les langues orientales, sémitiques ou indo-iraniennes. Cet état de fait a …

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