Sélection des rédacteurs[Record]

  • Éric Milliot,
  • Sophie Nivoix,
  • Jean-Louis Paré and
  • Jean-Paul Lemaire

This book gathers recent and significant research outcomes on the managerial and social impact of crowdfunding. From an international perspective, the need for theory on crowdfunding is three-fold, to address both scholars and practitioners. First, there is a need for positive theory. Crowdpreneurs, crowdfunders and researchers are committed to understanding how crowdfunding projects are organized, how and why they may succeed and how governments consider this new practice and try to regulate it. This is why it is necessary to explain the role of platforms, who are the crowdfunders, why and how do they take part to such projects, and what are the factors that explain successes and failures of crowdfunding campaigns. Second, there is a need for normative theory. Crowdpreneurs and crowdfunders may need templates and “recipes” to develop projects. But beyond this basic knowledge, they also need to know –among other questions- which models are more efficient and how to legitimate their actions, how to provide ventures with sufficient legitimacy, how to manage networks in crowdfunding projects, or how to organize an emerging crowdfunding market in specific contexts. Third, there is a need for critical theory. To make crowdfunding more sustainable than a managerial fad, reflexivity must be developed on its social and economic impact. Thus, it is important to understand which factors do explain the development of crowdfunding in society, and how to prepare a deep economic and social change from the legal point of view. Based on contributions from international researchers, this book addresses these questions from different perspectives, be they built on case studies, large scale inquiries or reflexive approaches. Face aux grandes évolutions macro-économiques (augmentation des salaires dans les pays émergents, impacts sociaux et environnementaux…) et aux pressions politiques, cet ouvrage dépasse les idées reçues et analyse la réalité de l’important sujet des délocalisations et relocalisations, au-delà des messages des média, des pouvoirs publics ou des statistiques. Les auteurs s’appuient sur une littérature académique sérieuse et éclectique et sur de nombreux exemples récents pour mieux comprendre les nombreuses délocalisations des dernières décennies, en France et par comparaison à d’autres pays. Ils mettent en évidence les limites (coûts cachés, problèmes de qualité et sécurité, complexité de gestion des flux, frein à l’innovation...) de ces délocalisations à l’aide de cas. La première partie de l’ouvrage souligne en outre les lacunes des approches existantes, souvent trop idéologiques ou simplistes. En effet, les bénéfices de la délocalisation, comme les risques et surcoûts, ne sont pas toujours ceux anticipés. Dans une seconde partie, l’ouvrage s’attache alors à apporter des solutions pour surmonter les écueils existants et améliorer les décisions des managers, dirigeants et pouvoirs publics. Pour ce faire, il présente un outil d’analyse des coûts et bénéfices de localisation qualifié d’« offshoring management ». Cet outil intègre une grande variété de critères qui sont analysés sur différentes années au niveau de l’entreprise et de la collectivité : salaires, niveau de qualité, efficacité du management, valorisation de la création et de l’innovation, développement durable, entretien des chaînes de valeur... L’application de la méthode à plusieurs cas montre que la relocalisation peut être un choix économique pertinent dans certains contextes. La deuxième édition de cet ouvrage s’appuie sur la conception d’un marketing international ouvert, marqué par des phénomènes dynamiques, puissants et interdépendants de décloisonnement généralisé (politico-réglementaire, socioculturel, technologique, organisationnel, géographique). La complexité conjuguée de cet environnement de rupture et des activités marketing qui s’y développent, implique de considérer des dimensions culturelles, mais aussi stratégiques et organisationnelles, pour mieux comprendre les décisions que prennent les entreprises quand elles développent leurs marchés étrangers, et comment elles s’adaptent aux conditions variées de leur mise …