TY - JOUR ID - 1094401ar T1 - Minorité linguistique, crise dite « anglophone » et flux des déplacés internes vers les Grassfields francophones camerounais A1 - Donlefack, Martin A1 - Minang, Nchotu JO - Minorités linguistiques et société / Linguistic Minorities and Society IS - 19 SP - 137 EP - 169 SN - 1927-8632 Y1 - 2022 Y2 - 03/28/2024 12:06 p.m. PB - Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques / Canadian Institute for Research on Linguistic Minorities LA - FR AB - Les crises politiques, les catastrophes naturelles tout comme les pandémies font des milieux dans lesquels elles sévissent des environnements d’incertitude. Il devient donc urgent d’anticiper tous les scénarios possibles pour réagir ou se soustraire au danger. Dans le cas d’un conflit armé comme celui de la crise dite « anglophone » au Cameroun, les situations d’urgence requièrent une réaction rapide et surtout précipitée des populations victimes. Même si dans les milieux d’accueil il est très souvent difficile de comprendre le choix porté sur ces milieux par les victimes, il faut tout au moins reconnaître que ces choix dans leur quasi-totalité sont intimement liés à la survie de ces dernières. Il est question tout d’abord de vivre, et ce n’est qu’une fois cette équation résolue que celle de la survie pourra s’imposer. Mais il va sans dire qu’il y a toujours des facteurs qui influencent ces choix. Il s’agit dans ce travail d’examiner ces facteurs, lesquels auraient eu une incidence sur la concentration de nombreux déplacés internes de la crise dite « anglophone » dans la région des Grassfields francophones. À la lumière des faits historiques relatés et des données humaines récoltées, nous pouvons dire que l’antériorité des rapports civilisationnels entre les peuples de la région des Grassfields, les expériences historiques et le phénomène urbain sont les principaux facteurs d’attraction des déplacés internes de la crise dite « anglophone » au Cameroun vers les Grassfields francophones. AB - Political crises, natural disasters, and pandemics render environments in which they rage uncertain. In the case of an armed conflict, such as that of the so-called Anglophone Crisis in Cameroon, emergency situations require a rapid, urgent response from the populations affected. The choices of host environments are intimately linked to their survival. This study examines the factors that led to the concentration of many internally displaced persons (IDPs) from the Anglophone Crisis in the French-speaking Grassfields region. In light of the data collected, we can say that the anteriority of civilizational relations between the Grassfields peoples, historical experiences, and the urban phenomenon are the main factors attracting internally displaced persons from the Anglophone Crisis in Cameroon to the French-speaking Grassfields. DO - https://doi.org/10.7202/1094401ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1094401ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/minling/2022-n19-minling07513/1094401ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -