TY - JOUR ID - 1017520ar T1 - The Challenge of the Bad Man A1 - Plaxton, Michael JO - McGill Law Journal / Revue de droit de McGill VL - 58 IS - 2 SP - 451 EP - 480 SN - 0024-9041 Y1 - 2012 Y2 - 03/28/2024 12:01 p.m. PB - McGill Law Journal / Revue de droit de McGill LA - EN AB - H.L.A. Hart’s insight, that some people may be guided by an offence provision because they take it as authoritative and not merely to avoid sanctions, has had an enormous influence upon criminal law theory. Hart, however, did not claim that any person in any actual legal order in fact thinks like the “puzzled man”, and there is lingering doubt as to the extent to which we should place him at the center of our analysis as we try to make sense of moral problems in the criminal law. Instead, we might find that our understanding of at least some issues in criminal law theory is advanced when we look through the eyes of Holmes’ “bad man”. This becomes clear when we consider the respective works by Hart and Douglas Husak on overcriminalization, James Chalmers and Fiona Leverick’s recent discussion of fair labeling, and Meir Dan-Cohen’s classic analysis of acoustic separation. These works also suggest, in different ways, that an emphasis on the bad man can expose the role of discretion in criminal justice systems, and the rule of law problems it generates. AB - La suggestion de H.L.A. Hart que certaines personnes obéissent à une disposition pénale car ils la considèrent comme une source d’autorité, plutôt que pour simplement éviter des sanctions, a eu une énorme influence sur la théorie du droit pénal. Cependant, Hart n’a pas prétendu que, dans les faits, toute personne dans n’importe quel ordre juridique réel pense comme « l’homme perplexe » et il existe des doutes persistants quant à la mesure dans laquelle nous devrions le placer au centre de notre analyse alors que nous essayons de donner un sens à des problèmes moraux au sein du droit pénal. Plutôt, nous pourrions découvrir que notre compréhension d’au moins quelques questions de théorie du droit pénal est améliorée lorsque nous regardons à travers les yeux de l’« homme mauvais » de Holmes. Cela devient évident lorsque l'on considère les oeuvres respectifs de Hart et Doublas Husak sur la surcriminalisation, la discussion récente de James Chalmers et Fiona Leverick sur l’étiquetage équitable et l’analyse classique de Meir Dan-Cohen sur la séparation acoustique. Ces travaux suggèrent également, de différentes manières, qu’un accent sur l’homme mauvais peut exposer le rôle de la discrétion dans les systèmes de justice pénale, et les problèmes de primauté du droit qu’il génère. DO - https://doi.org/10.7202/1017520ar UR - https://id.erudit.org/iderudit/1017520ar L1 - https://www.erudit.org/en/journals/mlj/2012-v58-n2-mlj0751/1017520ar.pdf DP - Érudit: www.erudit.org DB - Érudit ER -