Abstracts
Abstract
Just after the war, the city of Ottawa expanded its borders as the federal government created what would become the National Capital Region. The Canadian War Museum was one of the newly created federal institutions. Using recently released documents from the Department of Justice, this article explores how a gun stolen from the museum in October 1945 was later used in the fatal shooting of an Ottawa policeman. The theft, murder, and trial that followed reveal how the Second World War shaped Ottawa and its residents. The crime and its punishment linked in to postwar social and political debates about housing, criminality, and the regulation of souvenir firearms held by Canadian veterans.
Résumé
À la fin de la guerre, tout en créant la Région de la Capitale, ce qui permit à la ville d’Ottawa d’étendre ses limites, le gouvernement fédéral établit également le Musée canadien de la Guerre. À partir de documents qui viennent d’être rendus public par le Département de la Justice, cet article traite d’un vol au musée, en octobre 1945, le vol d’un pistolet qui fut par la suite utilisé dans le meurtre d’un policier d’Ottawa. Le meurtrier fut la dernière personne exécutée par pendaison dans la ville, en mars 1946. Le vol, le meurtre, le procès qui s’ensuivit, permettent de mettre en lumière les conditions économiques et sociales, ainsi que les relations interpersonnelles, dans le milieu criminel de Lebreton Flats. Ce quartier était un quartier ouvrier dont la population fut d’ailleurs dispersée peu de temps après le crime, en raison de la mise en chantier, à la fin de la guerre, d’une politique de renouvellement urbain. Le sort du pistolet, après qu’il fut rendu au musée, montre l’importance que l’on doit attacher à la recherche de l’origine des artéfacts conservés dans les collections nationale.
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