Abstracts
Abstract
When the Canadian Expeditionary Force (CEF) began actively enlisting Native men for overseas service in December 1915, the Department of Indian Affairs (DIA) saw an opportunity to further their goal of assimilating Native peoples through active duty. To maximize the number of Native soldiers, the DIA lent Iroquois clerk and translator Charles Cooke to the CEF to help recruit on reserves in Southern Ontario in the winter and spring 1916. During the northern half of Cooke’s tour from Rama to Manitoulin Island, many of the communities he visited took advantage of his connection with the DIA, using the current need for soldiers as a bargaining chip in pre-war disputes with the government. While they used Cooke to further their local concerns, he judged the Native men’s potential abilities as soldiers, as well as the strength of their communities, according to the tenets of the DIA’s goal of assimilating Native peoples.
Résumé
Quand, en décembre 1915, le Corps expéditionnaire canadien (CEC) commença à enrôler des Amérindiens pour servir outre-mer, le Département des Affaires indiennes (DAI) y vit l’occasion de développer une politique d’assimilation des Amérindiens à travers le service actif. Au début de 1916, Charles Cooke, un employé et traducteur iroquoien du DAI, fut détaché auprès du CEC, pour l’aider à maximiser le recrutement dans les réserves du sud-est de l’Ontario. Pendant sa tournée des réserves, de Rama à l’île Manitouline, Cooke put non seulement juger du potentiel et des habiletés des Amérindiens comme recrues, mais aussi évaluer la force des communautés amérindiennes en fonction de la politique d’assimilation que voulait poursuivre le DAI. De leur côté, de nombreuses communautés amérindiennes cherchèrent à prendre avantage des liens de Charles Cooke avec le DAI, en utilisant le besoin de soldats comme un atout dans les négociations qu’ils continuaient à mener avec le gouvernement.
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