Abstracts
Abstract
Married women's property law reform in the nineteenth century made it legally possible for wives to run businesses independently of husbands. However, marital property law reform as interpreted by the courts of Ontario still conceptualized the wife as a dependent partner in marriage who owed labour and services to her husband. A woman's ability to run a business on her own account was limited by the rules assigned to married women's property ownership, and her labour in a family business was constructed as a labour of love, performed for the benefit of family, and to the profit of her husband. Women faced significant challenges in obtaining credit and maintaining ownership of enterprises. By examining Ontario cases in which wives sought to control the assets from their businesses, this paper explores the limitations of reform, and asserts not only that business is not gender neutral, but also that understanding law is essential to understanding why women have been marginalized in the business community and business history.
Résumé
La réforme des lois sur la propriété des femmes mariées en Ontario au XIXe siècle a donné aux épouses la possibilité de gérer des commerces indépendamment de leurs maris. Cependant, les tribunaux, en interprétant ces lois, ont continué à voir dans l’épouse une partenaire dépendante, ayant des obligations de travail et de service envers son mari. Le travail qu’elle faisait dans une entreprise familiale était considéré comme une contribution volontaire au bien de la famille et à l’avantage du mari; les règles gouvernant la propriété d’une femme limitaient sa capacité de gérer sa propre entreprise pour elle-même; et il lui était difficile d’obtenir des crédits. Cet article examine des cas où les femmes ont cherché à contrôler les biens de leurs propres entreprises. Il nous démontre les limites de la réforme et conclut qu’une connaissance à la fois des lois et de leur application est nécessaire pour comprendre pourquoi les femmes ont été marginalisées dans le monde des affaires et dans l’histoire commerciale.
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