Abstracts
Résumé
Le nom d’une institution laïque, appelée Université Sainte-Anne, apparaît déjà comme un paradoxe. Pourtant, l’histoire de ce collège, fondé par les eudistes en 1890, explique l’appellation de l’établissement. Malgré sa laïcisation en 1971, le souvenir des fondateurs s’y maintient et le respect de leur mission se poursuit autrement dans le même lieu, qui est un véritable site du patrimoine religieux des Acadiens de la Nouvelle-Écosse. Toutefois, les autres éléments du patrimoine religieux acadien seront-ils aussi bien servis? Au fait, à qui appartient ce patrimoine? Au clergé et à l’Église, qui assurent les services pastoraux auprès des Acadiens, ou aux fidèles, qui défraient les coûts de construction et d’entretien de ce patrimoine? Sommes-nous en présence de lieux de culte ou de biens culturels? Ce sont les réponses à des questions de cette nature qui déterminent les principaux axes retenus pour guider la réflexion de ces jours de colloque.