Nouvelles avancées / Research Breakthroughs[Record]

Un nouveau pesticide réussit à contrôler in vitro la croissance de plusieurs champignons pathogènes. Dans la présente étude, des chercheurs du Département d’Agriculture des États-Unis (USDA) démontrent que le pesticide AJ1629-34EC, dont l’ingrédient actif est à base d’iode, peut contrôler le champignon Fusarium verticillioides, cause d’une fusariose chez le maïs. Ces chercheurs se sont basés sur deux études indépendantes qui mettaient en évidence que ce pesticide pouvait améliorer la croissance des plantules de maïs et réduire la contamination des semences de maïs par F. verticillioides et des semences de basilic par F. oxysporum f.sp. basilicum. Jusqu’à présent, il n’existait aucun moyen de contrôler le F. verticillioides dans la culture du maïs, et ce, malgré les dangers pour la santé que représentent les toxines (fumonisines) que ce champignon produit sur les grains infestés. Une dose variant entre 1,7 à 22,6 μg mL-1 de ce nouveau pesticide permet de réduire de 50 % la viabilité de 48 souches différentes de F. verticillioides. Ces souches se différencient par leur provenance géographique (États-Unis et autres pays), leurs plantes hôtes (mono- et dicotylédones) et leurs types sexuels. De plus, une dose moyenne de 30 μg mL-1 de cet agent permet de réduire de 50 % la viabilité de 22 autres espèces de champignons pathogènes. Finalement, afin de confirmer les résultats de cette étude et de mieux de comprendre les effets de ce nouvel agent sur des plantes, des essais en serre et en champ s’avèreront nécessaires. A new pesticide has been found to control efficiently in vitro the growth of several pathogenic fungi. In the present study, researchers of the United States Department of Agriculture (USDA) discovered that the pesticide AJ1629-34EC, with its iodine-based active ingredient, can limit the growth of the fungi F. verticillioides., the causal agent of maize seedling blight. This research is based on two independent studies which highlighted that this pesticide could promote the growth of maize seedlings and reduce the contamination of maize seeds by F. verticillioides and of basil seeds by F. oxysporum f.sp basilicum. Until now, there was no other way to control F. verticillioides in maize crop and this, in spite of health concerns due to the released of toxins (fumonisins) from the fungi on the infested grains. A dose ranging from 1.7 to 22.6 μg mL-1 of this new pesticide reduces by 50% the viability of 48 different strains of F. verticillioides. These strains are distinct in terms of geographical source (the United States and other countries), host plants (mono- and dicotyledons) and sexual types. Moreover, an average dose of 30 μg mL-1 of this agent allows to reduce by 50% the viability of 22 other pathogenic fungi. Finally, in order to confirm the results of this study and to better understand the effects of this new agent on plants, trials in greenhouse and field will be required. Les techniques d’imagerie non destructives gagnent de plus en plus en popularité pour visualiser l’intérieur de systèmes biologiques (végétal ou animal) tout en préservant l’intégrité physique des individus sous étude. En milieu urbain, il est souvent impératif pour des raisons sécuritaires de pouvoir évaluer la solidité des arbres. La stabilité mécanique de l’arbre s’évalue habituellement au niveau du tronc, et idéalement, on souhaite obtenir cette mesure en n’endommageant pas l’individu. Des appareils existent déjà pouvant détecter des rayons X, des ondes magnétiques, électriques ou radio, ou mesurant la résistance physique du bois en perçant de petits trous dans l’arbre, mais plusieurs présentent des inconvénients, dont celui d’être difficile à utiliser in situ. Récemment, un appareil de tomographie …