Résumé des conférencesConferences Abstracts

Société de protection des plantes du Québec, 103e Assemblée annuelle (2011). Espèces exotiques et envahissantes : comment y faire face?Québec Society for the Protection of Plants, 103rd Annual Meeting (2011). Invasive alien species: how to face them?[Record]

Montmagny (Québec), 14-15 juin 2011

Montmagny (Québec), June 14-15 2011

K. Allison, Plant and Biotechnology Risk Assessment Unit, Canadian Food Inspection Agency, Ottawa (Ontario), Canada K1A 0Y9 The Canadian Food Inspection Agency (CFIA) is the National Plant Protection Organization for Canada. The risk assessors of the Plant and Biotechnology Risk Assessment Unit use several tools to carry out pre-border risk assessments on potential pests, including invasive plants. All of these tools follow the guidelines of the International Plant Protection Convention. This presentation will explain the CFIA’s role and responsibilities related to invasive species and go through some of the steps involved in a CFIA weed risk assessment. The important differences between pre-border and post-border risk assessment tools will be explained. The presentation will touch briefly on some of the issues related to risk management at the CFIA. J. Audette et S. Dagenais. Agence canadienne d’inspection des aliments, division de la protection et biosécurité végétale, Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 4Z4 Les espèces exotiques envahissantes représentent une menace sérieuse pour les secteurs agricoles, forestiers et horticoles et elles ont un impact économique important sur les coûts de production des aliments et des produits végétaux. Dans cette présentation, nous allons passer en revue, du point de vue international et national, les différents cadres réglementaires existants qui permettent de lutter contre l’introduction, la dispersion et l’éradication de ces ravageurs. À l’échelle internationale, la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) est un accord sur la santé des végétaux établi en 1952. Elle vise à protéger les plantes cultivées et sauvages en prévenant l’introduction et la dissémination des organismes nuisibles. La CIPV fournit un cadre international pour la protection des végétaux qui prévoit l’élaboration de normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) destinées à préserver les ressources végétales. Au Canada, le cadre législatif est assuré par la Loi sur la protection des végétaux et le Règlement sur la protection des végétaux, et l’Agence canadienne d’inspection des aliments est chargée de les appliquer. La législation canadienne vise à empêcher l’importation, l’exportation et la propagation des ravageurs des végétaux et prévoit des moyens de lutte et d’éradication, le cas échéant. G. Guay1, C. Lavoie1, A. St-Louis2 et E. Groeneveld1. 1École supérieure d’aménagement du territoire et du développement régional, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1A 0V6; 2Herbier Louis-Marie, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1A 0V6 Si par le passé une foule de plantes ont été introduites en Amérique du Nord de manière accidentelle ou à des fins alimentaires, utilitaires ou médicinales, la tendance est de nos jours à l’introduction d’un nombre croissant de plantes ornementales. Si ces plantes se naturalisent (s’échappent des plates-bandes), plusieurs risquent de devenir envahissantes. Il importe donc de les détecter tôt pour contrôler leur propagation, au besoin. Nous avons dressé la liste complète des plantes exotiques naturalisées au Québec (près de 900 espèces) et fait une recherche exhaustive des plus anciennes preuves de naturalisation. Nous avons comparé les tendances dans la naturalisation avec l’effort de récolte de spécimens d’herbier, un bon indicateur du travail des botanistes sur le terrain qui sont les premiers à détecter les plantes. On observe depuis les années 1980 un net déclin dans le nombre de plantes qui se naturalisent chaque décennie dans la province. Or, ce déclin est concomitant avec un déclin de l’effort de récolte des spécimens. Il semble donc que la faible popularité de la botanique traditionnelle depuis 30 ans ait un impact sur la capacité de détection. Les données suggèrent qu’une centaine de plantes exotiques (surtout ornementales) sont actuellement naturalisées sur le territoire québécois, mais elles sont inconnues des scientifiques. Cela est préoccupant, car il …