Résumés des conférencesConference Abstracts

Société de protection des plantes du Québec, 104e Assemblée annuelle (2012). Spores, toxines et allergènes des espèces nuisibles – les risques pour la santé humaineQuébec Society for the Protection of Plants, 104th Annual Meeting (2012). Spores, toxins and allergens of plant pests – Risks for human health[Record]

Salaberry-de-Valleyfield (Québec), 5 au 6 juin 2012

Salaberry-de-Valleyfield (Québec), 5-6 June 2012

P. Audy. Centre de recherche sur les sols et les grandes cultures, Agriculture et Agroalimentaire Canada, Québec (Québec), Canada G1V 2J3 La production de pomme de terre représente un important secteur agricole au Canada et dans plusieurs pays. Elle est toutefois exigeante et demande de nombreuses interventions au cours de la saison pour le contrôle du mildiou de la pomme de terre. Depuis quelques années, on assiste à l’expansion significative du secteur de la production biologique, principalement en raison des préoccupations des consommateurs envers les impacts environnementaux des pesticides chimiques et leurs conséquences sur la qualité des aliments. Tout comme en système de production classique, le contrôle du mildiou de la pomme de terre causé par le Phytophthora infestans s’avère le défi le plus important des producteurs de pomme de terre biologiques. Quand les conditions sont favorables, les foyers d’infection peuvent apparaître rapidement et la maladie peut se répandre à une vitesse foudroyante à l’ensemble des superficies cultivées. Les producteurs biologiques ont longtemps compté sur les produits à base de cuivre pour lutter contre cette maladie, mais depuis quelques années, les inquiétudes en rapport à l’accumulation de cuivre et ses effets toxiques sur l’écosystème ont encouragé le développement des méthodes alternatives. En quoi consistent ces méthodes et quelle est leur charge environnementale en comparaison aux interventions classiques? C. Côté. Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, Saint-Hyacinthe (Québec), Canada J2S 7B8 La salubrité est devenue un enjeu majeur de la mise en marché des fruits et légumes au Québec et ailleurs dans le monde. Les fumiers et l’eau d’irrigation font partie des intrants faisant l’objet de préoccupations. De façon générale, les populations de microorganismes entériques introduits dans l’environnement agricole suivent une décroissance exponentielle en fonction du temps. Deux stratégies contribuent à réduire le risque de contamination des récoltes : réduire la charge initiale de microorganismes potentiellement pathogènes pour l’homme et/ou augmenter le délai entre l’irrigation/les épandages et la récolte. Des projets ont été réalisés afin de préciser la persistance de microorganismes indicateurs (ex. : E. coli) et pathogènes (ex. : Salmonella spp.) provenant des fumiers et de l’eau d’irrigation dans le sol et les cultures. À la suite de l’épandage d’un lisier de porc ayant un contenu élevé en E. coli, le délai requis pour que les populations bactériennes redeviennent nulles dans le sol peut atteindre 100 j. La survie maximale de Salmonella spp. observée dans le sol de surface a atteint 54 j. Le contenu de l’eau en E. coli et la date d’irrigation ont un impact souvent statistiquement significatif sur la probabilité de détecter la bactérie sur des cultures telles que la laitue, le brocoli et le chou-fleur. Certaines stratégies permettent d’assainir l’eau d’irrigation et les fumiers avant leur application au champ pour les situations où le délai sécuritaire ne peut être respecté. L. Jacques1,2,3, S. Goudreau1, C. Plante1, M. Fournier1 et R. Thivierge2,4. 1Direction de la santé publique, Agence de la santé et des services sociaux, Montréal (Québec), Canada H2L 1M3; 2Université de Montréal, Montréal (Québec), Canada H3T 1J4; 3Institut thoracique de Montréal, Montréal (Québec), Canada H2X 2P4; 4Hôpital Sainte-Justine, Montréal (Québec), Canada H3T 1C5 Cette étude avait pour objectifs de : 1) déterminer la distribution territoriale de l’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia), et des manifestations allergiques qui y sont associées, chez les enfants de 6 mo à 12 ans habitant l’île de Montréal; 2) déterminer la relation entre le degré d’infestation locale et la prévalence de ces maladies; et 3) évaluer le rôle de la prédisposition …