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H. Affia1, V. Toussaint2 et R.J. Tweddell1. 1Centre de recherche en horticulture, Université Laval, Québec (Québec), Canada G1V 0A6; 2Agriculture et Agroalimentaire Canada, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec), Canada J3B 3E6 La culture de la laitue (Lactuca sativa) connaît d’importantes pertes attribuables à la bactérie Pseudomonas cichorii qui est responsable de la maladie des taches et des nervures noires. Aucun bactéricide n’étant actuellement homologué au Canada pour cette culture, les méthodes de lutte contre cette bactériose sont très limitées. Des sels reconnus inoffensifs (generally recognized as safe (GRAS)) qui sont utilisés comme agents de conservation alimentaire et pharmaceutique et qui ont démontré une efficacité phytoprotectrice présentent un intérêt dans la lutte contre P. cichorii. Cette étude s’inscrit dans ce contexte et a pour objectifs de 1) déterminer les concentrations minimales inhibitrices (MIC) de sels et de mélanges de sels envers des souches virulentes de P. cichorii et 2) évaluer l’effet de ces sels et mélanges de sels appliqués à des concentrations correspondant aux MIC sur le développement de la maladie. Les résultats obtenus montrent une réduction significative, bien que partielle, de la sévérité des symptômes après l’application de NaHCO3 (160 mM), de AlCl3 (4 mM) et des mélanges Na2S2O5 + CaCl2 (12 mM), Na2S2O5 + AlCl3 (4 mM) et Na2S2O5 + NaHCO3 (125 mM). Ces résultats illustrent que les sels ont le potentiel de réduire la sévérité de cette bactériose et pourraient donc complémenter une approche de lutte intégrée. I. Ben Rejeb1,2, V. Gravel2 et B. Mauch-Mani1. 1Laboratoire de Biologie Moléculaire et Cellulaire des Plantes, Université de Neuchâtel, Neuchâtel, Suisse 2000; 2Department of Plant Science, Macdonald Campus, McGill University, Ste-Anne-de-Bellevue (Québec) Canada H9X 3V9 La capacité défensive d’une plante peut être améliorée par un traitement avec divers composés synthétiques et naturels, comme l’acide beta-aminobutyrique (BABA), qui sont capables d’améliorer le système immunitaire des plantes stressées et le rendre plus résistant; cela s’appelle Priming. Ces plantes expriment une défense rapide et plus intense lors de l’exposition à un stress biotique ou abiotique. Traditionnellement, le stress chez la plante a été étudié par l’exposition à un seul type de stress, comme la sécheresse, la salinité ou une infection. Cependant, ce type d’analyse entre en contradiction avec les conditions naturelles auxquelles les plantes sont soumises, soit une combinaison simultanée de différents stress abiotiques et biotiques qui limitent leur rendement. Des études récentes montrent que la combinaison de stress abiotiques et biotiques peut avoir un effet positif sur la performance de la plante en réduisant sa sensibilité aux stress biotiques. Dans le cadre de ce projet, nous avons trouvé que des plants de tomate traités avec BABA avaient montré une expression importante et rapide des gènes PR1 et PR5 après l’application d’une combinaison de stress salin et d’infection par Botrytis cinerea, assurant par la suite une bonne protection contre le stress biotique. A. Bergeron1, R. Lavallée2, P. Constant1 et C. Guertin1. 1Institut Armand-Frappier, Institut national de la recherche scientifique, Laval (Québec), Canada H7V 1B7; 2Centre de foresterie des Laurentides, Ressources naturelles Canada, Québec (Québec), Canada G1V 4C7 L’agrile du frêne, Agrilus planipennis Faimaire, est un insecte exotique envahisseur ayant causé la mort de millions de frênes, notamment en milieu urbain. Plusieurs espèces d’insectes sont reconnues comme étant vecteur d’une flore bactérienne et fongique. Ces microorganismes associés aux insectes forment un complexe symbiotique qui jouerait un rôle de facilitateur …