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  • La rédaction

Le groupe pilote international de l’ESS, créé en novembre 2013 et composé d’Etats, d’institutions internationales, du Forum international des dirigeants de l’ESS et d’organisations alliées des mondes coopératifs, mutualistes, associatifs et des fondations, s’est réuni pour la première fois le 22 septembre dernier au siège de l’ONU, en marge de l’assemblée générale de cette organisation. L’association des Rencontres du Mont-Blanc, à l’origine de la création de la plateforme, a organisé cette réunion, marquée par deux sujets principaux : « le développement de l’ESS dans le monde, et particulièrement les politiques publiques en direction de l’ESS (législations…) ; le soutien à la création et au développement d’entreprises de l’ESS dans le monde, notamment à travers la question des financements ». Pour celles et ceux qui souhaiteraient revivre ce moment, une vidéo de l’événement est disponible (en anglais) sur la WebTV de l’ONU : webtv.un.org. Six partenaires issus d’autant de pays européens (dont, pour la France, la fondation Agir contre l’exclusion) se sont réunis en un consortium chargé de mener le projet européen « Gender Balance Power Map: Co-inspiration between social and classic enterprises on access to decision making ». Ce dernier repose sur l’hypothèse que les entreprises classiques et celles de l’économie sociale et solidaire présentent des points communs, mais aussi des différences quant à la question de l’égalité homme-femme, et plus précisément de l’accès des femmes aux responsabilités. Lancé par le think tank Pour la solidarité, il est financé dans le cadre du programme européen Progress-Gender Equality. Il se déclinera en dix-huit ateliers nationaux avec des entreprises classiques et sociales, plusieurs séminaires et une conférence finale (prévue en mai 2016) et donnera lieu à la production de six études nationales, une étude comparative européenne et un guide européen des bonnes pratiques, assorti de recommandations. Le 30 septembre dernier, François Rebsamen, ministre de l’Emploi, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée de l’ESS, et Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse des dépôts, ont signé la convention « Agir pour l’emploi et la création d’activités, 2014-2017 ». Cette dernière se donne quatre buts : « une meilleure adaptation des outils de financement à la création d’entreprises aux publics et aux structures ; le soutien à l’accompagnement des créateurs de microentreprise et de TPE ; la préparation de la France au défi démographique de départ à la retraite des dirigeants d’entreprise d’ici à 2020 ; le développement de l’économie sociale et solidaire sur tout le territoire ». Elle prévoit pour cela un engagement de l’Etat à hauteur de 80,6 millions d’euros et de la Caisse des dépôts à hauteur de 45 millions. A cette occasion, George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, a signé le protocole de partenariat entre l’Etat et la Caisse des dépôts déclinant les actions de la convention en Outre-mer. Celui-ci se concentre sur deux objectifs : le soutien à l’embauche d’un premier salarié dans les TPE et le soutien à l’ESS, qui « pourra prendre la forme d’une aide financière à la création, à la reprise ou au développement des structures existantes, en privilégiant particulièrement l’aide à l’investissement ou à la structuration et la professionnalisation des réseaux de l’ESS et des entités qui les composent. Ce soutien pourra également prendre la forme d’une participation au financement d’actions retenues dans le cadre d’appels à projets “Pôles territoriaux de coopération économique” (PTCE), afin d’encourager l’émergence de projets menés dans les territoires ultramarins ». Ces deux objectifs seront soutenus par le ministère à hauteur de 2,5 millions d’euros chacun, avec comme perspective la création de 4 000 emplois sur quatre ans. La IIe Journée nationale …

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