Abstracts
Abstract
As Pierre Champion noted a half a century ago, “The Cent Nouvelles nouvelles open a secret door into the house of men of that time.” The misogynous aspect of these novellas, designed to inspire laughter, is evident in most of the stories dealing with masculine drives and uncontrollable desires of husbands to seduce other women without being discovered. Novella 9 is a prime example of such a scenario, a novella that serves as Marguerite de Navarre’s intertext in the Heptaméron’s novella 8. In this article I will analyze how Marguerite reshapes her fifteenth-century intertext in order to promote a highly protofeminist agenda. All the while maintaining the same structure and characters, she introduces changes that are both subtle and radical. The focus of my analysis will show how these changes put into question the masculinist vision offered by CNN 9 and open instead a space for a commentary on women’s agency and their quest for their own pleasure.
Résumé
Comme Pierre Champion l’a remarqué il y a 50 ans, « Les Cent nouvelles nouvelles ouvrent ... une porte secrète de la maison des hommes de ce temps ». L’aspect misogyne de ces nouvelles destinées à faire rire est évident dans la plupart des nouvelles, où il s’agit des pulsions masculines et du désir incontrôlable de la part d’un mari volage de séduire une autre femme sans en être découvert. Telle est la situation dans la nouvelle 9 de cette collection, nouvelle qui sert comme intertexte de la nouvelle 8 de L’Heptaméron. Dans cet article je vais analyser comment Marguerite remanie cette nouvelle du XVe siècle afin de promouvoir ses idées protoféministes. Tout en gardant la même structure et les mêmes personnages, Marguerite introduit des changements à la fois subtils et radicaux, changements qui remettent en question la vision masculiniste offerte dans CNN 9 et ouvre un espace pour un commentaire sur la prise de parole de la femme à la recherche de son propre plaisir.
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