Abstracts
Abstract
Several scholars, utilizing traditional reading-based methods, have highlighted intertextual links between the anonymous domestic tragedy Arden of Faversham (1590) and John Lyly’s comedy Endymion, The Man in the Moon (1588). The authorship of Arden of Faversham is fiercely contested: Brian Vickers and the present writer have argued for Thomas Kyd’s sole authorship, whereas MacDonald P. Jackson and his New Oxford Shakespeare colleagues have contended for Shakespeare’s part authorship. This article draws upon electronic corpora in order to highlight matching utterances between the Kentish tragedy and Lyly’s comedy, and suggests that the quantity of rare and/or unique verbal parallels with Endymion is indicative of a single author’s acquisitive practices. The article proceeds to explore these matches in context in order to broaden our understanding of the relations between these plays, and the composition of Arden of Faversham as a whole.
Résumé
Plusieurs chercheurs ont mis en lumière, sur la base d’études de textes traditionnelles, des liens d’intertextualité entre la tragédie domestique anonyme Arden of Faversham (1590) et la comédie Endymion, The Man in the Moon (1588) de John Lyly. L’identification de l’auteur de la pièce Arden of Faversham fait l’objet d’une intense polémique. Brian Vickers et l’auteur de cet article ont défendu l’identification de Thomas Kyd comme seul auteur, alors que McDonald P. Jackson et ses collègues du projet New Oxford Shakespeare ont plutôt défendu Shakespeare comme l’un des auteurs. En s’appuyant sur des bases de données textuelles, cet article met en lumière une série d’occurrences communes aux deux oeuvres, et propose que la quantité de ces recoupements verbaux rares et/ou uniques évoquent plutôt des pratiques spécifiques à un seul auteur. Cet article explore ensuite ces recoupements et les remet dans leur contexte afin d’enrichir notre compréhension des relations entre ces deux pièces, ainsi que la composition de la pièce Arden of Faversham en tant qu’oeuvre en soi.