Abstracts
Abstract
For thousands of years, Secwépemc laws (like other Indigenous laws) related to the Secwépemc lands, or “Secwépemcúlecw,” developed and were learned and practiced within a context where the personhood of Secwépemc individuals, as well as animals and the earth itself, was not in dispute. Nor was the existence, legitimacy or efficacy of Secwépemc laws. All of these crucial legal relationships still exist, and are ongoing. However, for the past 150 years or so, Secwépemc laws, and people, have lived in relation to something quite distinct — a set of laws that were jurispathic in nature —laws that would not recognize or tolerate any other law but themselves. The Secwépemc Nation’s resilience and perseverance in upholding and revitalizing Secwépemc laws in the face of this colonial disregard, attests to their strength and enduring value. In this article, the authors discuss the purpose, as well as some of the methods, outcomes and limits of the Secwépemc Lands and Resources Laws project produced in collaboration with the University of Victoria Indigenous Law Research Unit. They then examine present interactions between Secwépemc and state land and resources laws operating within Secwépemcúlecw, including the challenges and limited opportunities that exist within the way these legal and political relations are currently structured and implemented on the ground. Finally, they draw on the Secwépemc “Story of Porcupine” to suggest a constructive way forward towards a more mutually respectful Nation-to-Nation relationship between the Secwépemc people and the Canadian State.
Keywords:
- Indigenous law,
- lands,
- stewardship,
- reconciliation,
- Nation-to-Nation,
- legal pluralism
Résumé
Pendant des milliers d’années, les lois des Secwépemc (comme d’autres lois autochtones) relatives aux terres des Secwépemc, ou « Secwépemcúlecw », ont été élaborées, apprises et pratiquées dans un contexte où la personnalité des individus Secwépemc, ainsi que celle des animaux et de la terre elle-même, n’étaient pas en litige, pas plus que ne l’étaient l’existence, la légitimité ou l’efficacité des lois des Secwépemc. Toutes ces relations juridiques essentielles existent toujours et sont en cours à l’heure actuelle. Cependant, au cours des 150 dernières années environ, les lois et les individus Secwépemc ont eu à vivre en relation avec quelque chose de tout à fait distinct — un ensemble de lois de nature jurispathique — c’est-à-dire un corpus de normes juridiques qui ne reconnaît ou ne tolère aucune autre loi que les siennes. La résilience et la persévérance de la Nation Secwépemc à maintenir et à revitaliser ses lois face au mépris colonial témoignent d’une force dont la valeur est durable. Dans cet article, les auteurs discutent du but, ainsi que de certains des méthodes, résultats et limites du projet de loi sur les terres et les ressources Secwépemc, produit en collaboration avec l’Unité de recherche en droit autochtone de l’Université de Victoria. Ils examinent ensuite les interactions actuelles entre les lois des Secwépemc et les lois de l’État sur les terres et les ressources au sein de Secwépemcúlecw, en tenant compte des défis et des possibilités limitées qui existent dans la façon dont les relations juridiques et politiques sont actuellement structurées et mises en oeuvre sur le terrain. Enfin, les auteurs s’inspirent de l’« histoire du porc-épic » secwépemc pour suggérer une voie constructive vers une relation de Nation à Nation plus respectueuse entre les peuples Secwépemc et l’État canadien.
Mots-clés :
- Droit autochtone,
- terres,
- intendance,
- réconciliation,
- Nation à Nation,
- pluralisme juridique
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