Canadian National Union Presidents: An Empirical Study

Abstract

This study examines personal and organizational factors affecting the rise to office of presidents of Canadian national unions.

Résumé

L'objet de cet article est d'analyser dans quelle mesure divers facteurs influencent le temps nécessaire à un membre d'un bureau syndical pour accéder au poste de président d'un syndicat national au Canada. Un modèle fonde tant sur les caractéristiques personnelles des dirigeants syndicaux que celles des syndicats qu'ils administrent a été mis au point. Le modèle est vérifie au moyen d'une analyse de régression multiple.

On a compile une liste de 151 présidents des syndicats nationaux au Canada à partir du Répertoire des organisations syndicales canadiennes 1984. On a expédie un questionnaire à chacun des syndicats en demandant que celui-ci soit rempli par le président du syndicat lui-même. Le taux des réponses reçues fut très élevé, soit 102 questionnaires représentant 67.5 pour cent du groupe. Les variables indépendantes sont les suivantes: l'âge auquel la personne était devenue membre du bureau syndical, son sexe, le pourcentage de ses revenus tires de sa fonction syndicale, l'importance du syndicat ainsi que la date de sa fondation, le caractère public ou prive du secteur d'activité des salaries qui y adhéraient ainsi que le degré de scolarité des présidents. Trois variables étaient reliés d'une façon significative au temps nécessaire pour accéder à la présidence à un niveau de .05: l'importance du syndicat, le degré de scolarité de la personne et la proportion de ses revenus tires de l'exercice du poste syndical. L'importance du syndicat et le pourcentage des revenus provenant de la fonction syndicale étaient en rapport positif avec la variable dépendante tandis que la scolarité allait dans le sens inverse.

Le sujet exige un travail supplémentaire. Le modèle utilise n'explique qu'environ un tiers de la variance dans la variable dépendante. Il existe d'autres facteurs comme les caractéristiques personnelles et les orientations de politique interne des syndicats qu'il faudrait peut-être considérer. Il serait utile de poursuivre une recherche qualitative dans ce domaine — par exemple, au moyen d'entrevues avec les dirigeants syndicaux — et utiliser les informations recueillies pour améliorer le modèle et, conséquemment, vérifier empiriquement le modèle ainsi perfectionne.