Abstracts
Résumé
Le clivage des années 60 de la gauche québécoise, qui s’exprime à la fois dans sa composante politique et sa composante contre-culturelle et alternative, maintient son impact sur l’actuel mouvement antiguerre. En effet, il est assez remarquable que cette différenciation se fasse encore sentir puisque le mouvement des années 80 est traversé à nouveau par ces mêmes tendances. Ce qui surprend aussi, c’est l’importance des effectifs provenant des nouveaux mouvements sociaux. Ce dernier trait essentiel vient donner une poussée provoquant un élargissement de la problématique et une volonté de progresser vers la réunion des diverses forces sociales progressistes qui s’engagent dans la lutte pour le désarmement et la paix. Ce texte analyse cette double dynamique et permet de mieux situer l’originalité de ce nouveau mouvement antiguerre ainsi que les éléments qui le distinguent des deux mouvements qui l’ont immédiatement précédé (le mouvement antibombe des années 50 et le mouvement contre la guerre du Vietnam des années 60 et 70).
Abstract
The split which occured in the Québec left during the 1960's between a more politically activist wing and a counter-cultural movement, has continued to make itself felt in today's anti-war movement. A new generation of activists however, which is involved in new social movements, has provided a richer perspective and a new determination to achieve a kind of pluralist unity within the ranks of progressive movements in favour of peace and disarmament. This article analyses the dynamic tensions inherent in the new anti-war movement a well as the aspects of this movement which clearly distinguish it from earlier protest movements, in particular the "Stop-the-Bomb" movements of the fifties and the anti-Vietnam war movements of the sixties and seventies.
Resumen
La división de la izquierda en el Québec en los años sesenta en un componente político y uno contra-cultural y alternativo, se mantiene en el movimiento anti-bélico actual. En efecto, es notable que esta diferenciación se haga sentir aún, y que el movimiento de los años ochenta siga expresándola. También es sorprendente la importancia de los efectivos que provienen de nuevos movimientos sociales, lo que provoca un auge que amplía la problemática y la voluntad de avanzar hacia la reunión de las diversas fuerzas sociales progresistas que se implican en la lucha por el desarme y por la paz. Este texto analiza esta doble dinámica y permite el situar mejor la originalidad de este nuevo movimiento anti-bélico, así como los elementos que lo distinguen de los dos movimientos que lo habían precedido: el movimiento contra la bomba de los años cincuenta, y el movimiento contra la guerra de Vietnam de los años sesenta y setenta.
Download the article in PDF to read it.
Download