Abstracts
Abstract
In the context of the unprecedented level of cultural destruction taking place in Kosovo since the international community took over in 1999, the author of this article seeks to provide an answer to two questions. First, whether the Serbian-built religious heritage in Kosovo deserves any international protection. Second, whether the two international authorities in place in Kosovo, UNMIK and KFOR, a NATO-led military force, are under any legal obligation to protect this religious heritage. Relying on the relevant international law provisions, the author determines that items of Serbian-built religious heritage in Kosovo qualify as cultural property of international value, thereby deserving international protection. Examining further the legal mandate received by the international administration in Kosovo, the author argues that both UNMIK and KFOR exercise public authority in this province, thus placing the Serbian religious heritage in question under their jurisdiction. As a result, the author concludes that the legal obligation to ensure the protection of cultural heritage in Kosovo, although normally assigned by international law to the territorial state, here devolves upon these two international entities.
Résumé
Considérant le niveau sans précédent de destruction de biens culturels au Kosovo depuis la prise de contrôle par la communauté internationale en 1999, l’auteur de cet article tente de répondre à deux questions. Premièrement, l’héritage religieux bâti serbe du Kosovo mérite-t-il une protection internationale ? Deuxièmement, les deux autorités internationales en place au Kosovo, soit le MINUK et le FORK, une force militaire menée par l’OTAN, ont-elles l’obligation de protéger cet héritage culturel ? Après une analyse du droit international pertinent, l’auteur soutient que les édifices religieux serbes au Kosovo peuvent être qualifiées de biens culturels possédant une valeur internationale et que, de ce fait, elles méritent d’être protégées. Une étude plus approfondie du mandat reçu par l’administration internationale au Kosovo mène l’auteur à conclure que le MINUK et le FORK y exercent ensemble l’autorité publique, ce qui placerait l’héritage religieux serbe sous leur juridiction. Conséquemment, l’auteur affirme que l’obligation de protéger le patrimoine culturel du Kosovo, bien que normalement dévolue au souverain territorial par le droit international, doit ici être assurée par ces deux entités.
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