Abstracts
Résumé
Dans toute agglomération polyethnique, l'impact de la participation sociale sur l'identité du groupe s'avère être un facteur critique dans la survivance d'une minorité ethnique. Puisque l'identité est formée et maintenue par un processus d'interaction, la participation sociale, qu'elle se situe à l'intérieur ou à l'extérieur des limites ethniques, peut favoriser la conservation ou la dissolution de l'identité ethnique. L'image du Soi est façonnée par ces personnes et ces groupes avec lesquels les membres d'une minorité ethnique « participent fréquemment et partagent d'étroites similitudes de comportement ». D'autres ont déjà appelé ce processus, « l'identification participationnelle ».
L'appartenance à un groupe qui s'identifie lui-même comme tel et qui est identifié de la même façon par les autres caractérise le groupe ethnique. Une telle identité ethnique comprend non seulement la conscience de la communauté d'origine, de tradition, de langue et de culture, mais aussi une conception de ce qu'on représente aux yeux de la population environnante.
Quoiqu’éprouvée d'une manière subjective, la conscience d'une identité ethnique ne se développe que par l'interaction sociale à l'intérieur des structures institutionnelles et des organisations communautaires de la société d'origine.
La conscience d'une identité commence au sein de la famille ; elle est ensuite renforcée par l'interaction sociale à l'intérieur du contexte plus vaste de la communauté et se maintient grâce à une participation soutenue dans les structures sociales communautaires. Les modèles de participation traduisent l'ensemble des croyances, des valeurs et des buts communs aux membres de la communauté ou de la société et se manifestent extérieurement dans les rôles et statuts sociaux qui constituent le genre de vie particulier de la société. Une telle participation est un phénomène social essentiel à la formation et au maintien de l'identité ethnique.
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