Abstracts
Résumé
À la lumière du lien entre l'assimilation linguistique et la crise de l'unité canadienne, nous examinons, au moyen des données de recensements, les tendances de l'assimilation des allophones au Québec et des minorités francophones dans les autres provinces. Il en ressort une francisation relative des immigrants récents au Québec, attribuable à une immigration accrue en provenance de pays de langue latine ou de la francophonie et, dans une moindre mesure, à la scolarisation obligatoire en français prévue par les lois 22 et 101. En revanche, l'anglicisation est plus forte qu'en 1971 parmi les immigrés établis depuis plus longtemps et les allophones nés au Québec. Ailleurs au Canada, l'anglicisation des francophones est partout à la hausse sauf, peut-être, au Nouveau-Brunswick. Les tendances défavorables au français appellent une révision majeure de la politique canadienne en ce qui concerne la langue, la culture et la nationalité du Canada français.
Abstract
In light of the connection between linguistic assimilation and the Canadian unity crisis, on the basis of census data, we examine the trends toward assimilation in the case of allophones in Quebec and Francophone minorities in the other provinces. The study identifies a relative degree of French-language assimilation among recent immigrants to Quebec, attributable to increased immigration from countries where Latin languages are spoken, or from other French-speaking countries, and to a lesser extent, to the obligatory French language education provided under Bills 22 and 101. In contrast, English-language assimilation was stronger than in 1971 among long-established immigrants and among allophones born in Quebec. Elsewhere in Canada, English-language assimilation of Francophones is on the increase, except perhaps in New Brunswick. The unfavourable trends where French is concerned call for a major review of Canadian policy regarding the language, culture and nationality of French Canada.
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