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Depuis quelques numéros déjà, d’importants changements ont été amorcés à la Revue. Ils ont dans un premier temps surtout concerné notre mode de fonctionnement mais les étapes qui viennent devraient se traduire par des modifications plus visibles, tant pour nos lectrices et lecteurs que pour les auteures et auteurs qui nous soumettent leurs textes.

Avec ce deuxième numéro, le volume 35 est le premier à être entièrement disponible sur le site du consortium Érudit et marque un passage de la Revue vers la publication en-ligne[1]. Cette présence sur Érudit et sur Internet vise dans un premier temps l’amélioration de la diffusion et de l’accessibilité de nos textes. Le volume 35 marquera d’ailleurs aussi bientôt la reprise de l’indexation de la Revue dans Repère.

Le passage au numérique peut toutefois aller bien au-delà, comme on a pu le voir lors d’un atelier sur la publication en-ligne du colloque de l’Association canadienne des revues savantes, en juin dernier. En effet, c’est la totalité du processus éditorial, de la réception des textes à leur évaluation et jusqu’à leur publication, qui peut éventuellement être géré en-ligne, notamment par des logiciels tels l’Open Journal System du Public Knowledge Project de l’Université de Colombie Britannique. Plusieurs de nos lectrices et lecteurs ont probablement déjà soumis un texte à une revue utilisant un tel système. Dans le contexte contradictoire de nos moyens limités et de nos projets nombreux, les mesures pouvant alléger le traitement des textes, et surtout le rendre plus efficace et plus rapide, sont certes les bienvenues. C’est dans ce contexte que le Comité de rédaction sera bientôt appelé à étudier le recours à ce type de ressources.

Le volume 35 marquera par ailleurs une importante mise à jour des directives de publication de la Revue et la fin de la révision de nos « documents internes ». Au-delà des normes de présentation des textes, qui seront plus complètes, les catégories de textes admissibles seront élargies pour inclure des contributions qui ne sont pas couvertes actuellement par notre définition d’un « article », d’une « note de recherche » et d’une « note de réflexion ». D’autres initiatives sont aussi à l’étude pour diversifier le contenu de la Revue, toutes fidèles à notre statut de revue savante.

Finalement, ce numéro marque l’entrée en fonction de Pierre Cormier à titre de secrétaire à la rédaction. Au nom du Comité de rédaction et du Comité de financement et de promotion, je tiens à lui souhaiter la bienvenue.